TRAITÉ
de
PHYSIQUE DE LA MUSIQUE
1. Les signaux périodiques
Un signal périodique quelconque se décompose en une somme infinie de ses harmoniques entiers 1, 2, 3, 4,... appelée série harmonique du célèbre mathématicien français Joseph Fourier (Auxerre 1768 - Paris 1830). Le premier harmonique est dit " harmonique fondamental ". La série harmonique d'un signal de fréquence w est :
...
y(t) : Valeur du signal à l'instant t.
w : Fréquence du signal (fréquence de l'harmonique fondamental).
a1 : Amplitude du premier harmonique.
a1 : Phase du premier harmonique.
an : Amplitude du n-ième harmonique.
an : Phase du n-ième harmonique.
Si le signal ne dure qu'un temps T, alors il n'est plus périodique. La série de Fourier peut se construire à partir de tout signal continu défini sur une durée de temps T, mais en prenant comme fréquence de l'harmonique fondamental W = 1/T. C'est à dire une fréquence égale à l'inverse de la durée du signal et qui n'a plus rien à voir avec la fréquence de l'harmonique fondamentale de notre signal périodique permanent initial. Si T est suffisamment grand, W devient très petit, et notre signal initial sera transcrit dans cette série de Fourier comme un harmonique élevé de W. Il apparaît dés lors une incertitude sur la fréquence de ce signal w valant ± W/2 ou ± 1/(2*T).
Le théorème de l'échantillonnage du à C.E.Shannon,
ingénieur américain (1916-2001) dit :
Un signal qui ne contient pas de composantes de fréquences supérieures
ou égales à une valeur fmax
est entièrement déterminé par la suite de ses valeurs à
des instants régulièrements espacés de la durée
1/(2*fmax).
Autrement dit, un signal ne contenant pas de fréquence supérieure à fmax peut être échantillonné à la fréquence 2*fmax sans qu'il n'y est aucune perte d'information.
L'oreille ne perçoit pas les sons de fréquences supérieurs à 20.000 Hz. Nous pouvons donc échantillonner les signaux sonores à 44.100 Hz (un standard communément rencontré). Et utiliser les outils discrets, convolution, transformation de Fourrier, transformation en Z…, décrits dans l'excellent ouvrage de M. Bellanger.
M. Bellanger "Traitement numérique du signal",
7ème édition, Dunod, 2002
P.Destuynder & F.Santi "Analyse et contrôle numérique
du signal", Ellipses, 2003
2. Lois physiologiques
2.1. Domaine des fréquences et amplitudes audibles
2.2. Le décibel
Le décibel est une échelle logarithmique du signal : Une augmentation
de près de 6 db correspond à une multiplication par 2 du signal
(et correspond à une multiplication par 4 de la puissance, la puissance
étant proportionnelle au carré du signal).
Le décibel peut être défini de façon absolu par une pression acoustique exprimée en Pascal qui s'exerce sur le tympan, la figure vous en donne un ordre d'idée. Mais, c'est la définition des variations de décibel qui est utilisée :
Pe : Puissance d'entrée.
Ps : Puissance de sortie.
Ue : Signale d'entrée.
Us : Signale de sortie.
dB : Variation en décibel.
Le décibel, selon son auteur Alexander Graham Bell, traduit la sensation physiologique du volume sonore : Une augmentation de 10 dB (soit d'un Bel) correspond à un doublement de la sensation sonore. Et une diminution de 10 dB correspond à une division par deux de la sensation sonore.
Pour doubler la sensation sonore, c'est à dire augmenter d'un bel, il faut multiplier par 10 la puissance sonore, ou ce qui revient au même, multiplier par 3,2 le signal sonore.
" En pratique, cela signifie que si un chef d'orchestre veut doubler la sensation sonore, il devra multiplier le nombre de musiciens par 10 " Fred Borzeix
2.3. Loi physiologique fondamentale sur la perception des rapports de fréquence
et de l'absence de fréquence absolue.
L'expérience montre que l'impression ressentie à l'audition d'un
accord de deux sons ne dépend que du rapport des fréquences de
ces deux sons. Par exemple en augmentant la vitesse d'écoulement du temps,
les deux sons deviennent plus aiguës, les fréquences des deux sons
augmentent proportionnellement, et leur rapport reste constant. Cet accord conserve
à l'audition une qualité invariable quel que soit l'accroissement
proportionnel des deux fréquences. La nature musicale d'un accord n'est
pas changée lorsque on multiplie toutes les fréquences présentes
par une même constante quelconque. Autrement dit, la nature musicale d'un
accord est invariante par translation dans une échelle logarithmique
des fréquences. Une tel translation est appelée transposition.
L'oreille est capable de discerner une fréquence absolue mais selon d'autres
règles que ceux de l'harmonie musicale. Il n'y a pas de fréquence
absolue identifiée par les règles d'harmonie que nous cherchons
à découvrir.
" La nature a fait que nous avons une perception logarithmique des fréquences
acoustiques c'est-à-dire que nous sommes sensibles au rapport des fréquences
entre deux sons et non à leur différence. " Gilles
Bannay
H.Bouasse "Bases physiques de la Musique", Gauthier-Villars, 1906 [§5]
2.4. Le timbre et la non perception des phases.
Le timbre d'un son est déterminé par l'amplitude de ses harmoniques,
et non par leurs phases. En effet, l'oreille qui est composée de multiples
organes résonateurs ne perçoit pas la phase d'un signal sonore
(d'après Helmholtz). Elle perçoit bien la phase d'un rythme mais
non d'un son. Aussi les règles d'harmonie des rythmes sont de nature
différente des règles d'harmonie des sons. La différence
entre un rythme et un son, tient dans la présence d'harmoniques puissants
et aiguës pour le rythme. De même Lorsque le son est de très
basse fréquence, ses qualités musicales deviennent indiscernables
de celles des fréquences voisines, sauf pour le cas des instruments qui
engendrent de nombreux harmoniques.
2.5 Les harmoniques virtuels.
L'oreille est composé d'organes résonateurs avec un trés
fort ammortissement, qui nous permet de distinguer une répétition
trés rapide d'un même son. Donc l'oreille est composé d'organes
résonateurs non linéaires : Lorsque deux sons purs de fréquences
p et q excitent l'oreille, celle-ci engendre tous les harmoniques
(d'après Helmholtz) :
Les harmoniques 1 de fréquences : p, q
Les harmoniques 2 de fréquences : 2p, 2q, p+q, p-q
Les harmoniques 3 de fréquences : 3p, 3q, 2p+q,
2q+p, 2p-q, 2q-p
….
Ces harmoniques sont dit virtuels puisque non nécessairement présent
dans le son. Lorsque la source est linéaire, c'est à dire que
chacun de ses composants se comporte comme un résonateur pur, aucun harmonique
combiné n'est créé. Il existe des modulations d'amplitude,
appelées battements (de fréquence égale à la différence
des fréquences de deux sons). Les battement ne sont pas des harmoniques
et n'apparaissent pas dans le spectre des fréquences. Néanmoins
si la source ne crée pas les harmoniques correspondants aux battements,
l'oreille les crée. Cette perception des battements est de nature différente
de la perception des rapports de fréquence. Elle est d'un ordre inférieur,
et semble contredire le point §2.3. Or si nous multiplions les deux fréquences
par une constante k quelconque, les harmoniques virtuels qui sont créés
sont également multipliés par k. La sensation musicale basée
sur les rapports croisés des fréquences et de leurs harmoniques
est invariante par transposition puisque ces rapports restent constants par
transposition.
3. Loi des cordes vibrantes
La fréquence de résonance d'une corde est donnée par la formule suivante :
w : Fréquence de résonance de la corde en Hertz
g : Accélération de pesanteur en m/s
P : Poids tenseur en Kg
p : Poids de la corde par mètre en Kg/m
l : Longueur de la corde en mètres
H.Bouasse Bases physiques de la Musique, Gauthier-Villars, 1906 [§4]
4. Déplacement Doppler
Ce déplacement en fréquence aussi appelé, effet Doppler, porte le nom de son inventeur, le physicien autrichien Johann Christian Doppler (Salzbourg, 1803 - Venise, 1853).
Si la source du son se déplace en se rapprochant ou en s'éloignant de l'auditeur fixe, avec une vitesse V, celui-ci perçoit le son avec une fréquence respectivement plus haute ou plus basse. La fréquence perçue est :
w' : Fréquence du son réceptionné par l'auditeur.
w : Fréquence du son émit par la source.
V : Vitesse de rapprochement de la source sonore vers l'auditeur fixe.
c : Vitesse du son (dans l'air = 340 m/s, dans l'eau = 4 m/s)
Si c'est l'auditeur qui se déplace en se rapprochant ou en s'éloignant de la source fixe, avec une vitesse V, celui-ci perçoit le son avec une fréquence respectivement plus haute ou plus basse. La fréquence perçue est :
w' : Fréquence du son réceptionné par l'auditeur.
w : Fréquence du son émit par la source.
V : Vitesse de rapprochement de l'auditeur vers la source sonore fixe.
c : Vitesse du son (dans l'air = 340 m/s, dans l'eau = 4 m/s)
Si la vitesse de la source sonore est petite par rapport à la vitesse
du son. La première formule devient approximativement identique à
la seconde formule, qui devient alors valable pour une vitesse V de rapprochement
relatif entre la source et l'auditeur. Dans tous les cas, le déplacement
Doppler multiplie toutes les fréquences des sons émis par la source,
par une même constantes approximativement égale à (1+V/c).
Les qualités des accords entres sons ne seront donc pas affectée.
Berkeley mécanique " cours de physique volume 1" [§10]
5. Les intervalles
Les sons peuvent être définis les uns par rapport aux autres selon leurs rapports de fréquences, et ce rapport de fréquence est appelé intervalle. L'intervalle peut être désigné de trois façons possibles :
Si l'on fixe un son de référence tel que le La2 à 220Hz par exemple. Chaque son peut alors être défini par un facteur multiplicatif de cette fréquence, par l'intervalle entre le La2 et lui-même.
Les intervalles entre sons ont fait l'objet de nombreuses études depuis l'antiquité. Et nous nous référons à la liste des appellations consultables sur le site
Liste française
des noms d'intervalles : (Kami Rousseau et Manuel Op de Coul.)
Intervalle
|
Nom de l'intervalle |
Savarts
|
53ième
|
Décomposition
|
1
|
unisson |
0,000
|
0,000
|
1
|
23232
/ 23231
|
petit harmonisma |
0,019
|
0,003
|
2^6*3*11^2
/ 13 / 1787
|
19657
/ 19656
|
grand harmonisma |
0,022
|
0,004
|
11*1787
/ 2^3 / 3^3 / 7 / 13
|
10648
/ 10647
|
harmonisma |
0,041
|
0,007
|
2^3*11^3
/ 3^2 / 7 / 13^2
|
450359962737049600
/ 450283905890997363
|
monzisma |
0,073
|
0,013
|
2^54*5^2
/ 3^37
|
4375
/ 4374
|
ragisma |
0,099
|
0,017
|
5^4*7
/ 2 / 3^7
|
4096
/ 4095
|
schisma tridecimal |
0,106
|
0,019
|
2^12
/ 3^2 / 5 / 7 / 13
|
2401
/ 2400
|
Breedsma |
0,181
|
0,032
|
7^4
/ 2^5 / 3 / 5^2
|
1732
/ 1731
|
approximation de 1 cent |
0,251
|
0,044
|
2^2*433
/ 3 / 577
|
1288
/ 1287
|
triaphonisma |
0,337
|
0,059
|
2^3*7*23
/ 3^2 / 11 / 13
|
32805
/ 32768
|
schisma |
0,490
|
0,086
|
3^8*5
/ 2^15
|
750
/ 749
|
tempérament Chinoise |
0,579
|
0,102
|
2*3*5^3
/ 7 / 107
|
19073486328125
/ 19042491875328
|
comma du 19 tons |
0,706
|
0,124
|
5^19
/ 2^14 / 3^19
|
513
/ 512
|
comma undevicesimal |
0,847
|
0,149
|
3^3*19
/ 2^9
|
19383245667680019896796723
/ 19342813113834066795298816
|
comma de Mercator |
0,907
|
0,160
|
3^53
/ 2^84
|
33554432
/ 33480783
|
Bêta 2 schisma septimal |
0,954
|
0,168
|
2^25
/ 3^14 / 7
|
385
/ 384
|
kleisma de Keenan |
1,130
|
0,199
|
5*7*11
/ 2^7 / 3
|
5120
/ 5103
|
Bêta 5 |
1,444
|
0,254
|
2^10*5
/ 3^6 / 7
|
256
/ 255
|
kleisma septendecimal |
1,700
|
0,299
|
2^8
/ 3 / 5 / 17
|
16875
/ 16807
|
petit BP-dièze |
1,754
|
0,309
|
3^3*5^4
/ 7^5
|
243
/ 242
|
comma de tierce neutre |
1,791
|
0,315
|
3^5
/ 2 / 11^2
|
225
/ 224
|
kleisma septimal |
1,934
|
0,341
|
3^2*5^2
/ 2^5 / 7
|
15625
/ 15552
|
kleisma, semicomma majeur |
2,034
|
0,358
|
5^6
/ 2^6 / 3^5
|
1029
/ 1024
|
gamelan residu |
2,115
|
0,372
|
3*7^3
/ 2^10
|
2187
/ 2176
|
comma septendecimal |
2,190
|
0,386
|
3^7
/ 2^7 / 17
|
896
/ 891
|
semicomma undecimal |
2,430
|
0,428
|
2^7*7
/ 3^4 / 11
|
2109375
/ 2097152
|
semicomma, comma de Fokker |
2,524
|
0,444
|
3^3*5^7
/ 2^21
|
393216
/ 390625
|
comma de Würschmidt |
2,871
|
0,506
|
2^17*3
/ 5^8
|
145
/ 144
|
chroma du 29ème partiel |
3,006
|
0,529
|
5*29
/ 2^4 / 3^2
|
1728
/ 1715
|
comma Orwell |
3,280
|
0,577
|
2^6*3^3
/ 5 / 7^3
|
126
/ 125
|
comma septimale petite |
3,461
|
0,609
|
2*3^2*7
/ 5^3
|
245
/ 243
|
BP-dièze mineur |
3,560
|
0,627
|
5*7^2
/ 3^5
|
100
/ 99
|
comma de Ptolémée |
4,365
|
0,768
|
2^2*5^2
/ 3^2 / 11
|
99
/ 98
|
comma undecimale petite |
4,409
|
0,776
|
3^2*11
/ 2 / 7^2
|
96
/ 95
|
chroma du 19ème partiel |
4,548
|
0,801
|
2^5*3
/ 5 / 19
|
2048
/ 2025
|
diaschisma, comma mineur |
4,905
|
0,864
|
2^11
/ 3^4 / 5^2
|
36893488147419103232
/ 36472996377170786403
|
comma du 41 tons |
4,978
|
0,876
|
2^65
/ 3^41
|
3125
/ 3087
|
BP-dièze majeur |
5,313
|
0,935
|
5^5
/ 3^2 / 7^3
|
81
/ 80
|
comma syntonique |
5,395
|
0,950
|
3^4
/ 2^4 / 5
|
531441
/ 524288
|
comma de Pythagore |
5,885
|
1,036
|
3^12
/ 2^19
|
65
/ 64
|
chroma du 13ème partiel |
6,733
|
1,185
|
5*13
/ 2^6
|
64
/ 63
|
comma septimal |
6,839
|
1,204
|
2^6
/ 3^2 / 7
|
20000
/ 19683
|
dièze minime |
6,939
|
1,222
|
2^5*5^4
/ 3^9
|
3125
/ 3072
|
petit dièze |
7,429
|
1,308
|
5^5
/ 2^10 / 3
|
34171875
/ 33554432
|
comma de Ampersand |
7,919
|
1,394
|
3^7*5^6
/ 2^25
|
51
/ 50
|
chroma du 17eme partiel |
8,600
|
1,514
|
3*17
/ 2 / 5^2
|
50
/ 49
|
comma decaton de Erlich, triton dièze |
8,774
|
1,545
|
2*5^2
/ 7^2
|
15625
/ 15309
|
grand BP-dièze |
8,873
|
1,562
|
5^6
/ 3^7 / 7
|
49
/ 48
|
sixième de ton, dièze slendro |
8,955
|
1,577
|
7^2
/ 2^4 / 3
|
46
/ 45
|
chroma du 23ème partiel |
9,545
|
1,681
|
2*23
/ 3^2 / 5
|
45
/ 44
|
cinquième de ton |
9,760
|
1,718
|
3^2*5
/ 2^2 / 11
|
128
/ 125
|
dièze mineur, dièze enharmonique |
10,300
|
1,813
|
2^7
/ 5^3
|
6561
/ 6400
|
superdièze de Mathieu |
10,790
|
1,900
|
3^8
/ 2^8 / 5^2
|
525
/ 512
|
dièze enharmonique de Avicenne |
10,889
|
1,917
|
3*5^2*7
/ 2^9
|
40
/ 39
|
dièze tridecimal |
10,995
|
1,936
|
2^3*5
/ 3 / 13
|
36
/ 35
|
quart de ton, dièze septimal |
12,234
|
2,154
|
2^2*3^2
/ 5 / 7
|
250
/ 243
|
dièze maximal |
12,334
|
2,172
|
2*5^3
/ 3^5
|
246
/ 239
|
quart de ton de Meshaqah |
12,537
|
2,207
|
2*3*41
/ 239
|
59049
/ 57344
|
comma de Harrison |
12,725
|
2,240
|
3^10
/ 2^13 / 7
|
33
/ 32
|
comma undecimal, 33ème harmonique |
13,364
|
2,353
|
3*11
/ 2^5
|
32
/ 31
|
quart de ton enharmonique grec |
13,788
|
2,428
|
2^5
/ 31
|
31
/ 30
|
chroma du 31ème partiel |
14,240
|
2,507
|
31
/ 2 / 3 / 5
|
729
/ 704
|
dièze undecimal |
15,155
|
2,668
|
3^6
/ 2^6 / 11
|
648
/ 625
|
dièze majeur |
15,695
|
2,763
|
2^3*3^4
/ 5^4
|
28
/ 27
|
tier de ton |
15,794
|
2,781
|
2^2*7
/ 3^3
|
27
/ 26
|
comma tridecimal |
16,390
|
2,886
|
3^3
/ 2 / 13
|
134217728
/ 129140163
|
tierce double diminuée de Pythagore |
16,749
|
2,949
|
2^27
/ 3^17
|
25
/ 24
|
semiton mineur, chroma mineur |
17,729
|
3,121
|
5^2
/ 2^3 / 3
|
21
/ 20
|
semiton mineur |
21,189
|
3,731
|
3*7
/ 2^2 / 5
|
256
/ 243
|
limma, seconde mineure de Pythagore |
22,634
|
3,985
|
2^8
/ 3^5
|
135
/ 128
|
limma majeur, chroma majeur |
23,124
|
4,071
|
3^3*5
/ 2^7
|
19
/ 18
|
semiton undevicesimal |
23,481
|
4,134
|
19
/ 2 / 3^2
|
413343
/ 390625
|
BP petit lien |
24,551
|
4,322
|
3^10*7
/ 5^8
|
18
/ 17
|
index du luth arabe |
24,824
|
4,370
|
2*3^2
/ 17
|
89
/ 84
|
approximation du semiton temperé |
25,111
|
4,421
|
89
/ 2^2 / 3 / 7
|
17
/ 16
|
17ème harmonique |
26,329
|
4,636
|
17
/ 2^4
|
16
/ 15
|
semiton majeur |
28,029
|
4,935
|
2^4
/ 3 / 5
|
83349
/ 78125
|
BP lien mineur |
28,110
|
4,949
|
3^5*7^3
/ 5^7
|
2187
/ 2048
|
apotome |
28,519
|
5,021
|
3^7
/ 2^11
|
6561
/ 6125
|
BP lien majeur |
29,864
|
5,258
|
3^8
/ 5^3 / 7^2
|
15
/ 14
|
semiton diatonique septimal |
29,963
|
5,275
|
3*5
/ 2 / 7
|
14
/ 13
|
2 tiers de ton |
32,185
|
5,667
|
2*7
/ 13
|
27
/ 25
|
semiton maxime, BP semiton petit |
33,424
|
5,885
|
3^3
/ 5^2
|
13
/ 12
|
2 tiers de ton tridecimal |
34,762
|
6,120
|
13
/ 2^2 / 3
|
88
/ 81
|
2eme seconde neutre undecimal |
35,998
|
6,338
|
2^3*11
/ 3^4
|
162
/ 149
|
seconde neutre persane |
36,329
|
6,396
|
2*3^4
/ 149
|
4608
/ 4235
|
seconde neutre arabe |
36,659
|
6,454
|
2^9*3^2
/ 5 / 7 / 11^2
|
49
/ 45
|
BP semiton mineur |
36,984
|
6,511
|
7^2
/ 3^2 / 5
|
241
/ 221
|
3 quarts de ton de Meshaqah |
37,625
|
6,624
|
241
/ 13 / 17
|
12
/ 11
|
3 quarts de ton, seconde neutre undecimale |
37,789
|
6,653
|
2^2*3
/ 11
|
2048
/ 1875
|
tierce double diminuée |
38,329
|
6,748
|
2^11
/ 3 / 5^4
|
375
/ 343
|
BP semiton majeur |
38,737
|
6,820
|
3*5^3
/ 7^3
|
35
/ 32
|
seconde neutre septimale |
38,918
|
6,852
|
5*7
/ 2^5
|
800
/ 729
|
ton moindre |
40,362
|
7,106
|
2^5*5^2
/ 3^6
|
1125
/ 1024
|
unisson double augmenté |
40,853
|
7,193
|
3^2*5^3
/ 2^10
|
11
/ 10
|
4 cinquièmes de ton, seconde de Ptolémée |
41,393
|
7,288
|
11
/ 2 / 5
|
54
/ 49
|
seconde mineure de Zalzal |
42,198
|
7,429
|
2*3^3
/ 7^2
|
625
/ 567
|
BP grand semiton |
42,297
|
7,447
|
5^4
/ 3^4 / 7
|
32
/ 29
|
29ème subharmonique |
42,752
|
7,527
|
2^5
/ 29
|
65536
/ 59049
|
tierce diminuée de Pythagore |
45,267
|
7,970
|
2^16
/ 3^10
|
10
/ 9
|
ton mineur |
45,757
|
8,056
|
2*5
/ 3^2
|
125
/ 112
|
semiton augmenté classique |
47,692
|
8,397
|
5^3
/ 2^4 / 7
|
19
/ 17
|
quasi mesoton |
48,305
|
8,505
|
19
/ 17
|
28
/ 25
|
seconde centrale |
49,218
|
8,665
|
2^2*7
/ 5^2
|
9
/ 8
|
ton majeur |
51,153
|
9,006
|
3^2
/ 2^3
|
256
/ 225
|
tierce diminuée |
56,057
|
9,870
|
2^8
/ 3^2 / 5^2
|
729
/ 640
|
seconde majeur forte |
56,548
|
9,956
|
3^6
/ 2^7 / 5
|
4782969
/ 4194304
|
unisson double augmenté de Pythagore |
57,038
|
10,042
|
3^14
/ 2^22
|
8
/ 7
|
ton majeur septimal, seconde septimale |
57,992
|
10,210
|
2^3
/ 7
|
144
/ 125
|
tierce diminuée classique |
61,452
|
10,819
|
2^4*3^2
/ 5^3
|
231
/ 200
|
5 quarts de ton |
62,582
|
11,018
|
3*7*11
/ 2^3 / 5^2
|
37
/ 32
|
37ème harmonique |
63,052
|
11,101
|
37
/ 2^5
|
81
/ 70
|
majeur du luth d'Al-Hwarizmi |
63,387
|
11,160
|
3^4
/ 2 / 5 / 7
|
125
/ 108
|
ton augmenté grave |
63,486
|
11,178
|
5^3
/ 2^2 / 3^3
|
7
/ 6
|
tierce mineure septimale |
66,947
|
11,787
|
7
/ 2 / 3
|
16777216
/ 14348907
|
quarte double diminuée de Pythagore |
67,901
|
11,955
|
2^24
/ 3^15
|
2560
/ 2187
|
tierce mineure faible |
68,391
|
12,041
|
2^9*5
/ 3^7
|
75
/ 64
|
seconde augmentée classique |
68,881
|
12,127
|
3*5^2
/ 2^6
|
27
/ 23
|
tierce mineure vicesimotiercale |
69,636
|
12,260
|
3^3
/ 23
|
20
/ 17
|
seconde augmentée septendecimale |
70,581
|
12,427
|
2^2*5
/ 17
|
33
/ 28
|
tierce mineure undecimale |
71,356
|
12,563
|
3*11
/ 2^2 / 7
|
13
/ 11
|
tierce mineure tridecimale |
72,551
|
12,773
|
13
/ 11
|
32
/ 27
|
tierce mineure de Pythagore |
73,786
|
12,991
|
2^5
/ 3^3
|
1215
/ 1024
|
seconde augmentée forte |
74,276
|
13,077
|
3^5*5
/ 2^10
|
19
/ 16
|
19ème harmonique |
74,634
|
13,140
|
19
/ 2^4
|
25
/ 21
|
BP seconde, tierce mineur quasi temperé |
75,721
|
13,332
|
5^2
/ 3 / 7
|
81
/ 68
|
tierce mineure persane |
75,976
|
13,377
|
3^4
/ 2^2 / 17
|
6
/ 5
|
tierce mineure |
79,181
|
13,941
|
2*3
/ 5
|
19683
/ 16384
|
seconde augmentée de Pythagore |
79,671
|
14,027
|
3^9
/ 2^14
|
4096
/ 3375
|
quarte double diminuée |
84,086
|
14,804
|
2^12
/ 3^3 / 5^3
|
17
/ 14
|
tierce supramineure |
84,321
|
14,846
|
17
/ 2 / 7
|
243
/ 200
|
tierce mineure forte |
84,576
|
14,891
|
3^5
/ 2^3 / 5^2
|
39
/ 32
|
39ème harmonique, Zalzal wosta de Ibn Sina |
85,915
|
15,126
|
3*13
/ 2^5
|
128
/ 105
|
tierce neutre septimale |
86,021
|
15,145
|
2^7
/ 3 / 5 / 7
|
11
/ 9
|
tierce neutre undecimale |
87,150
|
15,344
|
11
/ 3^2
|
153
/ 125
|
7 quarts de ton |
87,781
|
15,455
|
3^2*17
/ 5^3
|
60
/ 49
|
approximation plus petite de la tierce neutre |
87,955
|
15,486
|
2^2*3*5
/ 7^2
|
49
/ 40
|
approximation plus large de la tierce neutre |
88,136
|
15,517
|
7^2
/ 2^3 / 5
|
27
/ 22
|
tierce neutre, Zalzal wosta de al-Farabi |
88,941
|
15,659
|
3^3
/ 2 / 11
|
16
/ 13
|
tierce neutre tridecimale |
90,177
|
15,877
|
2^4
/ 13
|
100
/ 81
|
tierce majeure grave |
91,515
|
16,112
|
2^2*5^2
/ 3^4
|
10125
/ 8192
|
seconde double augmentée |
92,005
|
16,199
|
3^4*5^3
/ 2^13
|
8192
/ 6561
|
quarte diminuée de Pythagore |
96,420
|
16,976
|
2^13
/ 3^8
|
5
/ 4
|
tierce majeure |
96,910
|
17,062
|
5
/ 2^2
|
34
/ 27
|
tierce majeure septendecimale |
100,115
|
17,626
|
2*17
/ 3^3
|
63
/ 50
|
tierce majeure quasi-égale |
100,371
|
17,671
|
3^2*7
/ 2 / 5^2
|
24
/ 19
|
tierce majeure undevicesimale moins large |
101,458
|
17,863
|
2^3*3
/ 19
|
512
/ 405
|
quarte diminuée faible |
101,815
|
17,926
|
2^9
/ 3^4 / 5
|
81
/ 64
|
tierce majeure de Pythagore |
102,305
|
18,012
|
3^4
/ 2^6
|
19
/ 15
|
diton undevicesimal |
102,662
|
18,075
|
19
/ 3 / 5
|
33
/ 26
|
tierce majeure tridecimale |
103,541
|
18,230
|
3*11
/ 2 / 13
|
80
/ 63
|
tierce majeure forte |
103,749
|
18,266
|
2^4*5
/ 3^2 / 7
|
14
/ 11
|
quarte diminuée undecimale ou tierce majeure |
104,735
|
18,440
|
2*7
/ 11
|
23
/ 18
|
tierce majeure vicesimotiercale |
106,455
|
18,743
|
23
/ 2 / 3^2
|
32
/ 25
|
quarte diminuée classique |
107,210
|
18,876
|
2^5
/ 5^2
|
43046721
/ 33554432
|
seconde double augmentée de Pythagore |
108,190
|
19,048
|
3^16
/ 2^25
|
9
/ 7
|
tierce majeure septimale, BP tierce |
109,144
|
19,216
|
3^2
/ 7
|
35
/ 27
|
9 quarts de ton, infra-quarte septimale |
112,704
|
19,843
|
5*7
/ 3^3
|
13
/ 10
|
quarte diminuée tridecimale |
113,943
|
20,061
|
13
/ 2 / 5
|
125
/ 96
|
tierce augmentée classique |
114,639
|
20,184
|
5^3
/ 2^5 / 3
|
21
/ 16
|
quarte étroite |
118,099
|
20,793
|
3*7
/ 2^4
|
2097152
/ 1594323
|
quinte double diminuée de Pythagore |
119,054
|
20,961
|
2^21
/ 3^13
|
320
/ 243
|
quarte faible |
119,544
|
21,047
|
2^6*5
/ 3^5
|
675
/ 512
|
tierce augmentée large |
120,034
|
21,133
|
3^3*5^2
/ 2^9
|
33
/ 25
|
2 pentatons |
120,574
|
21,229
|
3*11
/ 5^2
|
4
/ 3
|
quarte juste |
124,939
|
21,997
|
2^2
/ 3
|
10935
/ 8192
|
approximation limite-5 de la quarte temperée |
125,429
|
22,083
|
3^7*5
/ 2^13
|
27
/ 20
|
quarte forte |
130,334
|
22,947
|
3^3
/ 2^2 / 5
|
177147
/ 131072
|
tierce augmentée de Pythagore |
130,824
|
23,033
|
3^11
/ 2^17
|
49
/ 36
|
quarte forte du luth arabe |
133,894
|
23,574
|
7^2
/ 2^2 / 3^2
|
15
/ 11
|
quarte augmentée undecimale |
134,699
|
23,715
|
3*5
/ 11
|
512
/ 375
|
quinte double-diminuée |
135,239
|
23,810
|
2^9
/ 3 / 5^3
|
48
/ 35
|
supra-quarte septimale |
137,173
|
24,151
|
2^4*3
/ 5 / 7
|
5625
/ 4096
|
tierce double augmentée |
137,763
|
24,255
|
3^2*5^4
/ 2^12
|
687
/ 500
|
11 quarts de ton |
137,987
|
24,294
|
3*229
/ 2^2 / 5^3
|
11
/ 8
|
supra-quarte undecimale |
138,303
|
24,350
|
11
/ 2^3
|
536870912
/ 387420489
|
sixte double diminuée de Pythagore |
141,687
|
24,946
|
2^29
/ 3^18
|
25
/ 18
|
quarte augmentée classique |
142,668
|
25,118
|
5^2
/ 2 / 3^2
|
32
/ 23
|
23ème subharmonique |
143,422
|
25,251
|
2^5
/ 23
|
7
/ 5
|
triton septimale, triton d'Huygens, BP quarte |
146,128
|
25,728
|
7
/ 5
|
1024
/ 729
|
quinte diminuée de Pythagore |
147,572
|
25,982
|
2^10
/ 3^6
|
45
/ 32
|
triton diatonique |
148,063
|
26,068
|
3^2*5
/ 2^5
|
24
/ 17
|
1er triton septendecimal |
149,762
|
26,367
|
2^3*3
/ 17
|
140
/ 99
|
triton quasi-égal |
150,493
|
26,496
|
2^2*5*7
/ 3^2 / 11
|
99
/ 70
|
2eme triton quasi-égal |
150,537
|
26,504
|
3^2*11
/ 2 / 5 / 7
|
17
/ 12
|
2ème triton septendecimal |
151,268
|
26,633
|
17
/ 2^2 / 3
|
64
/ 45
|
2eme triton |
152,967
|
26,932
|
2^6
/ 3^2 / 5
|
729
/ 512
|
triton de Pythagore |
153,458
|
27,018
|
3^6
/ 2^9
|
10
/ 7
|
triton d'Euler |
154,902
|
27,272
|
2*5
/ 7
|
23
/ 16
|
23ème harmonique |
157,608
|
27,749
|
23
/ 2^4
|
36
/ 25
|
quinte diminuée classique |
158,362
|
27,882
|
2^2*3^2
/ 5^2
|
387420489
/ 268435456
|
tierce double augmentée de Pythagore |
159,343
|
28,054
|
3^18
/ 2^28
|
16
/ 11
|
infra-quinte undecimale |
162,727
|
28,650
|
2^4
/ 11
|
131
/ 90
|
13 quarts de ton |
163,029
|
28,703
|
131
/ 2 / 3^2 / 5
|
8192
/ 5625
|
sixte double diminuée |
163,267
|
28,745
|
2^13
/ 3^2 / 5^4
|
35
/ 24
|
infra-quinte septimale |
163,857
|
28,849
|
5*7
/ 2^3 / 3
|
375
/ 256
|
quarte double-augmentée |
165,791
|
29,190
|
3*5^3
/ 2^8
|
22
/ 15
|
quinte diminuée undecimale |
166,331
|
29,285
|
2*11
/ 3 / 5
|
72
/ 49
|
quinte grave du luth arabe |
167,136
|
29,426
|
2^3*3^2
/ 7^2
|
262144
/ 177147
|
sixte diminuée de Pythagore |
170,206
|
29,967
|
2^18
/ 3^11
|
40
/ 27
|
quinte grave |
170,696
|
30,053
|
2^3*5
/ 3^3
|
749
/ 500
|
quinte quasi-égale Chinoise |
175,512
|
30,901
|
7*107
/ 2^2 / 5^3
|
16384
/ 10935
|
approximation limite-5 de la quinte temperée |
175,601
|
30,917
|
2^14
/ 3^7 / 5
|
3
/ 2
|
quinte juste |
176,091
|
31,003
|
3
/ 2
|
50
/ 33
|
3 pentatons |
180,456
|
31,771
|
2*5^2
/ 3 / 11
|
1024
/ 675
|
sixte diminuée faible |
180,996
|
31,867
|
2^10
/ 3^3 / 5^2
|
243
/ 160
|
quinte forte |
181,486
|
31,953
|
3^5
/ 2^5 / 5
|
1594323
/ 1048576
|
quarte double augmentée de Pythagore |
181,976
|
32,039
|
3^13
/ 2^20
|
32
/ 21
|
quinte large |
182,931
|
32,207
|
2^5
/ 3 / 7
|
75
/ 49
|
BP quinte |
184,865
|
32,548
|
3*5^2
/ 7^2
|
192
/ 125
|
sixte diminuée classique |
186,391
|
32,816
|
2^6*3
/ 5^3
|
20
/ 13
|
quinte augmentée tridecimale |
187,087
|
32,939
|
2^2*5
/ 13
|
91
/ 59
|
15 quarts de ton |
188,189
|
33,133
|
7*13
/ 59
|
54
/ 35
|
supra-quinte septimale |
188,326
|
33,157
|
2*3^3
/ 5 / 7
|
14
/ 9
|
sixte mineure septimale |
191,886
|
33,784
|
2*7
/ 3^2
|
67108864
/ 43046721
|
septième double diminuée de Pythagore |
192,840
|
33,952
|
2^26
/ 3^16
|
25
/ 16
|
quinte augmentée classique |
193,820
|
34,124
|
5^2
/ 2^4
|
11
/ 7
|
quinte augmentée undecimale |
196,295
|
34,560
|
11
/ 7
|
63
/ 40
|
sixte mineure faible |
197,281
|
34,734
|
3^2*7
/ 2^3 / 5
|
52
/ 33
|
sixte mineure tridecimale |
197,489
|
34,770
|
2^2*13
/ 3 / 11
|
30
/ 19
|
sixte mineure undevicesimale moins large |
198,368
|
34,925
|
2*3*5
/ 19
|
128
/ 81
|
sixte mineure de Pythagore |
198,725
|
34,988
|
2^7
/ 3^4
|
405
/ 256
|
quinte augmentée forte |
199,215
|
35,074
|
3^4*5
/ 2^8
|
19
/ 12
|
sixte mineure undevicesimale |
199,572
|
35,137
|
19
/ 2^2 / 3
|
100
/ 63
|
sixte mineure quasi-égale |
200,659
|
35,329
|
2^2*5^2
/ 3^2 / 7
|
27
/ 17
|
sixte mineure septendecimale |
200,915
|
35,374
|
3^3
/ 17
|
8
/ 5
|
sixte mineure |
204,120
|
35,938
|
2^3
/ 5
|
6561
/ 4096
|
quinte augmentée de Pythagore |
204,610
|
36,024
|
3^8
/ 2^12
|
16384
/ 10125
|
septième double diminuée |
209,025
|
36,801
|
2^14
/ 3^4 / 5^3
|
81
/ 50
|
sixte mineure forte |
209,515
|
36,888
|
3^4
/ 2 / 5^2
|
13
/ 8
|
sixte neutre tridecimale |
210,853
|
37,123
|
13
/ 2^3
|
44
/ 27
|
sixte neutre |
212,089
|
37,341
|
2^2*11
/ 3^3
|
80
/ 49
|
approximation moins large de la sixte neutre |
212,894
|
37,483
|
2^4*5
/ 7^2
|
49
/ 30
|
approximation plus large de la sixte neutre |
213,075
|
37,514
|
7^2
/ 2 / 3 / 5
|
250
/ 153
|
17 quarts de ton |
213,249
|
37,545
|
2*5^3
/ 3^2 / 17
|
18
/ 11
|
sixte neutre undecimale |
213,880
|
37,656
|
2*3^2
/ 11
|
105
/ 64
|
sixte neutre septimal |
215,009
|
37,855
|
3*5*7
/ 2^6
|
64
/ 39
|
39ème subharmonique |
215,115
|
37,874
|
2^6
/ 3 / 13
|
400
/ 243
|
sixte majeur faible |
216,454
|
38,109
|
2^4*5^2
/ 3^5
|
28
/ 17
|
sixte majeure moins large |
216,709
|
38,154
|
2^2*7
/ 17
|
3375
/ 2048
|
quinte double augmentée |
216,944
|
38,196
|
3^3*5^3
/ 2^11
|
32768
/ 19683
|
septième diminuée de Pythagore |
221,359
|
38,973
|
2^15
/ 3^9
|
5
/ 3
|
sixte majeure, BP sixte |
221,849
|
39,059
|
5
/ 3
|
42
/ 25
|
sixte majeur quasi temperé |
225,309
|
39,668
|
2*3*7
/ 5^2
|
32
/ 19
|
19ème subharmonique |
226,396
|
39,860
|
2^5
/ 19
|
2048
/ 1215
|
septième diminuée faible |
226,754
|
39,923
|
2^11
/ 3^5 / 5
|
27
/ 16
|
sixte majeure de Pythagore |
227,244
|
40,009
|
3^3
/ 2^4
|
22
/ 13
|
sixte majeure tridecimale |
228,479
|
40,227
|
2*11
/ 13
|
17
/ 10
|
septième diminuée septendecimale |
230,449
|
40,573
|
17
/ 2 / 5
|
128
/ 75
|
septième diminuée |
232,149
|
40,873
|
2^7
/ 3 / 5^2
|
2187
/ 1280
|
sixte majeure forte |
232,639
|
40,959
|
3^7
/ 2^8 / 5
|
14348907
/ 8388608
|
quinte double augmentée de Pythagore |
233,129
|
41,045
|
3^15
/ 2^23
|
12
/ 7
|
sixte majeure septimale |
234,083
|
41,213
|
2^2*3
/ 7
|
216
/ 125
|
septième diminuée forte |
237,544
|
41,822
|
2^3*3^3
/ 5^3
|
64
/ 37
|
37ème subharmonique |
237,978
|
41,899
|
2^6
/ 37
|
161
/ 93
|
19 quarts de ton |
238,343
|
41,963
|
7*23
/ 3 / 31
|
125
/ 72
|
sixte augmentée classique |
239,578
|
42,181
|
5^3
/ 2^3 / 3^2
|
7
/ 4
|
septième mineure harmonique |
243,038
|
42,790
|
7
/ 2^2
|
8388608
/ 4782969
|
octave double diminué de Pythagore |
243,992
|
42,958
|
2^23
/ 3^14
|
1280
/ 729
|
septième mineure faible |
244,482
|
43,044
|
2^8*5
/ 3^6
|
225
/ 128
|
sixte augmentée |
244,973
|
43,130
|
3^2*5^2
/ 2^7
|
16
/ 9
|
septième mineure de Pythagore |
249,877
|
43,994
|
2^4
/ 3^2
|
25
/ 14
|
septième mineure centrale |
251,812
|
44,335
|
5^2
/ 2 / 7
|
9
/ 5
|
septième mineure juste, BP septième |
255,273
|
44,944
|
3^2
/ 5
|
59049
/ 32768
|
sixte augmentée de Pythagore |
255,763
|
45,030
|
3^10
/ 2^15
|
29
/ 16
|
29ème harmonique |
258,278
|
45,473
|
29
/ 2^4
|
20
/ 11
|
septième mineure grande |
259,637
|
45,712
|
2^2*5
/ 11
|
2048
/ 1125
|
octave double diminué |
260,177
|
45,807
|
2^11
/ 3^2 / 5^3
|
729
/ 400
|
septième mineure forte |
260,668
|
45,894
|
3^6
/ 2^4 / 5^2
|
64
/ 35
|
septième neutre septimal |
262,112
|
46,148
|
2^6
/ 5 / 7
|
1875
/ 1024
|
sixte double-augmentée |
262,701
|
46,252
|
3*5^4
/ 2^10
|
11
/ 6
|
21 quarts de ton, septième neutre undecimale |
263,241
|
46,347
|
11
/ 2 / 3
|
81
/ 44
|
2eme septième neutre undecimale |
265,032
|
46,662
|
3^4
/ 2^2 / 11
|
24
/ 13
|
septième neutre tridecimale |
266,268
|
46,880
|
2^3*3
/ 13
|
50
/ 27
|
septième majeur faible |
267,606
|
47,115
|
2*5^2
/ 3^3
|
13
/ 7
|
16 tiers de ton |
268,845
|
47,333
|
13
/ 7
|
28
/ 15
|
septième majeure grave |
271,067
|
47,725
|
2^2*7
/ 3 / 5
|
4096
/ 2187
|
octave diminué de Pythagore |
272,511
|
47,979
|
2^12
/ 3^7
|
15
/ 8
|
septième majeure classique |
273,001
|
48,065
|
3*5
/ 2^3
|
32
/ 17
|
17ème subharmonique |
274,701
|
48,364
|
2^5
/ 17
|
17
/ 9
|
septième majeure septendecimal |
276,206
|
48,630
|
17
/ 3^2
|
256
/ 135
|
octave - limma majeur |
277,906
|
48,929
|
2^8
/ 3^3 / 5
|
243
/ 128
|
septième majeure de Pythagore |
278,396
|
49,015
|
3^5
/ 2^7
|
19
/ 10
|
septième majeure undevicesimale |
278,754
|
49,078
|
19
/ 2 / 5
|
40
/ 21
|
septième majeure forte |
279,841
|
49,269
|
2^3*5
/ 3 / 7
|
48
/ 25
|
octave diminuée classique |
283,301
|
49,879
|
2^4*3
/ 5^2
|
129140163
/ 67108864
|
sixte double augmentée de Pythagore |
284,281
|
50,051
|
3^17
/ 2^26
|
27
/ 14
|
septième majeure septimale |
285,236
|
50,219
|
3^3
/ 2 / 7
|
625
/ 324
|
octave - dièze majeur |
285,335
|
50,237
|
5^4
/ 2^2 / 3^4
|
31
/ 16
|
31ème harmonique |
287,242
|
50,572
|
31
/ 2^4
|
64
/ 33
|
33ème subharmonique |
287,666
|
50,647
|
2^6
/ 3 / 11
|
68
/ 35
|
23 quarts de ton |
288,441
|
50,784
|
2^2*17
/ 5 / 7
|
243
/ 125
|
octave - dièze maximal |
288,696
|
50,828
|
3^5
/ 5^3
|
35
/ 18
|
infra-octave septimale |
288,796
|
50,846
|
5*7
/ 2 / 3^2
|
125
/ 64
|
septième augmentée classique, octave - dièze mineur |
290,730
|
51,187
|
5^3
/ 2^6
|
49
/ 25
|
BP octave |
292,256
|
51,455
|
7^2
/ 5^2
|
6144
/ 3125
|
octave - petit dièze |
293,601
|
51,692
|
2^11*3
/ 5^5
|
19683
/ 10000
|
octave - dièze minimal |
294,091
|
51,778
|
3^9
/ 2^4 / 5^4
|
63
/ 32
|
octave - comma septimal |
294,191
|
51,796
|
3^2*7
/ 2^5
|
1048576
/ 531441
|
neuvième diminuée de Pythagore |
295,145
|
51,964
|
2^20
/ 3^12
|
160
/ 81
|
octave - comma syntonique |
295,635
|
52,050
|
2^5*5
/ 3^4
|
2025
/ 1024
|
2 tritons |
296,125
|
52,136
|
3^4*5^2
/ 2^10
|
65536
/ 32805
|
octave - schisma |
300,540
|
52,914
|
2^16
/ 3^8 / 5
|
2
|
octave |
301,030
|
53,000
|
2
|
531441
/ 262144
|
septième augmentée de Pythagore |
306,915
|
54,036
|
3^12
/ 2^18
|
25
/ 12
|
octave augmentée classique |
318,759
|
56,121
|
5^2
/ 2^2 / 3
|
17
/ 8
|
neuvième mineure harmonique |
327,359
|
57,636
|
17
/ 2^3
|
32
/ 15
|
neuvième mineure |
329,059
|
57,935
|
2^5
/ 3 / 5
|
15
/ 7
|
neuvième mineure septimale, BP neuvième |
330,993
|
58,275
|
3*5
/ 7
|
1162261467
/ 536870912
|
septième double augmentée de Pythagore |
335,434
|
59,057
|
3^19
/ 2^29
|
11
/ 5
|
neuvième neutre |
342,423
|
60,288
|
11
/ 5
|
20
/ 9
|
petite neuvième |
346,787
|
61,056
|
2^2*5
/ 3^2
|
9
/ 4
|
neuvième majeure |
352,183
|
62,006
|
3^2
/ 2^2
|
16
/ 7
|
neuvième majeure septimale |
359,022
|
63,210
|
2^4
/ 7
|
7
/ 3
|
dixième minimal, BP dixième |
367,977
|
64,787
|
7
/ 3
|
63
/ 25
|
dixième majeure quasi-égale, BP onzième |
401,401
|
70,671
|
3^2*7
/ 5^2
|
25
/ 9
|
onzième augmentée classique, BP douzième |
443,697
|
78,118
|
5^2
/ 3^2
|
" On appelle seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septième, octave, les intervalles entre la première notes de la gamme diatonique et la seconde, la troisième…, la septième note qui suit. L'intervalle est dit juste ou majeur. L'intervalle augmenté est égale à l'intervalle majeur de même nom plus un demi-ton chromatique. L'intervalle mineur est égale à l'intervalle majeur de même nom moins un demi-ton. La tierce et la septième diminuées valent l'intervalle majeur moins un ton. La quarte, la quinte et l'octave diminuées valent l'intervalle majeur moins un demi-ton : on n'emplois pas ici le mot mineur. "
6. Le savart
Le savart est une échelle logarithmique des fréquences du nom de son inventeur, M. Félix Savart, physicien français (Mézières, 1791 - Paris, 1841) (célèbre pour sa loi de Biot & Savart sur le champ magnétique). Comme pour les décibels, ont peut le définir de façons absolu, mais cela n'a pas d'intérêt. C'est l'intervalle en savart qui est utile.
w1 : Fréquence du premier son.
w2 : Fréquence du deuxième son.
x : Intervalle de w1 à w2 exprimé en savart.
En vertu de la loi physiologique fondamentale (voir §2.3), qui affirme que notre perception d'un accord entre deux sons, mesure les rapports de fréquence et non les différences de fréquence, et en vertu d'une loi physiologique plus générale qui montre que la sensation varie comme le logarithme de l'excitation (sensibilité différentielle) : Sensation = k × log(Excitation). Le savart traduit la sensation physiologique de la hauteur sonore : Une augmentation de ~301 savarts correspond à un doublement de la sensation de hauteur du son qui correspond au doublement de la fréquence, et une diminution de ~301 savarts correspond à une division par deux de la sensation de hauteur du son qui correspond à une division par 2 de la fréquence. D'où l'analogie avec la définition du décibel. (sauf que M. Savart n'a pas normé son unité, et a choisi une échelle logarithmique quelconque, le millième de l'intervalle(10). Ce qui fait que le doublement de la hauteur du son correspond à un nombre non entier de savart, 301,03….)
L'intervalle(2), appelé octave, qui consiste à multiplier la fréquence par 2, vaut approximativement 301 savarts. Et l'intervalle(3/2), appelé quinte, qui consiste à multiplier la fréquence par 3/2, vaut approximativement 176 savarts. Sachez qu'un ½ savart est "considéré" comme indiscernable à l'oreille (ce qui n'est pas exacte à cause des battements).
Si un auditeur s'approche de la source sonore en marchant à 1 m.s-1. A cause du déplacement Doppler, les sons perçus sont décalés de 1,3 savarts (soit à peu près d'un quart de comma).
Le savart entier est une échelle égale ou dite tempéré des sons correspondant à une division de l'Intervalle(10) en 1000 unités. En changeant la constante ou bien en changeant la base du logarithme, on obtient toutes les échelles égales :
w1 : Fréquence du premier son.
w2 : Fréquence du deuxième son.
B : Intervalle de base.
N : nombre d'unités par intervalle B.
x : Intervalle de w1 à w2 exprimé en Nième d' intervalle(B).
Une autre unité que nous utiliserons est le 53ième d'octave. Elle correspond à la division d'une octave en 53 sons d'intervalle égale. (B=2, N=53).
7. Principe d'équivalence des sons à l'octave près.
L 'effet musical d'un accord entre deux sons n'est pas changé notablement lorsque l'un des sons est déplacé d'une ou plusieurs octave au-dessous ou au dessus : La nature musicale d'un intervalle ne change pas beaucoup si on l'augmente ou le diminue, en multipliant ou divisant son facteur multiplicatif par 2^n (c'est à dire en lui ajoutant ou soustrayant approximativement 301*n savarts) : Les sons dont les fréquences sont dans les rapports w, 2w, 4w, 8w, 16w…, 2^n w sont musicalement équivalents.
Si nous adoptons ce principe, chaque son peut être ramené en le déplaçant d'un nombre d'octave voulu, dans une octave donnée. Il résulte que tous les intervalles peuvent être ramenés dans un intervalle compris entre l'intervalle(1) de zéro savart et l'intervalle(2) de ~301 savarts, par modulo l'octave, c'est à dire modulo ~301 savarts.
H.Bouasse Bases physiques de la Musique, Gauthier-Villars, 1906 [§8]
8. Les intervalles de Pythagore
Une première approche consiste à construire tous les intervalles engendrés par l'intervalle(2) et l'intervalle(3). Ils sont de la forme intervalle() avec x et y entier relatif. Et à ne s'intéresser qu'à ceux compris entre l'intervalle(1) et l'intervalle(2).
Une octave est l'intervalle entre la fréquence de base qui est l'harmonique1, et l'harmonique2. L'harmonique2 est l'un des plus fort harmonique pour la plus part des timbres. Deux sons séparés par une octave ont une affinité très grande, le plus aiguë étant généralement partie constituante de l'autre.
Une quinte est l'intervalle entre l'harmonique3 et l'harmonique2.
Un ton est l'intervalle entre l'harmonique 8 et l'harmonique 9.
Voici la table des intervalles() faite par Pythagore :
Gamme de Mercator à 53 degrés
x
|
y
|
Intervalle
|
Savart
|
53
|
Nom |
0
|
0
|
0
|
0.000
|
0
|
Unisson |
1
|
0
|
2
|
301.030
|
53
|
Octave |
-1
|
1
|
3/2
|
176.091
|
31
|
Quinte juste |
2
|
-1
|
4/3
|
124.939
|
22
|
Quarte juste |
-3
|
2
|
9/8
|
51.153
|
9
|
Ton majeur |
4
|
-2
|
16/9
|
249.877
|
44
|
Septième mineure de Pythagore |
-4
|
3
|
27/16
|
227.244
|
40
|
Sixte majeure de Pythagore |
5
|
-3
|
32/27
|
73.786
|
13
|
Tierce mineure de Pythagore |
-6
|
4
|
81/64
|
102.305
|
18
|
Tierce majeure de Pythagore |
7
|
-4
|
128/81
|
198.725
|
35
|
Sixte mineure de Pythagore |
-7
|
5
|
243/128
|
278.396
|
49
|
Septième majeure de Pythagore |
8
|
-5
|
256/243
|
22.634
|
4
|
Limma. seconde mineure de Pythagore |
-9
|
6
|
729/512
|
153.458
|
27
|
Triton de Pythagore |
10
|
-6
|
1024/729
|
147.572
|
26
|
Quinte diminuée de Pythagore |
-11
|
7
|
2187/2048
|
28.519
|
5
|
Apotome |
12
|
-7
|
4096/2187
|
272.511
|
48
|
Octave diminué de Pythagore |
-12
|
8
|
6561/4096
|
204.610
|
36
|
Quinte augmentée de Pythagore |
13
|
-8
|
8192/6561
|
96.420
|
17
|
Quarte diminuée de Pythagore |
-14
|
9
|
19683/16384
|
79.671
|
14
|
Seconde augmentée de Pythagore |
15
|
-9
|
32768/19683
|
221.359
|
39
|
Septième diminuée de Pythagore |
-15
|
10
|
59049/32768
|
255.763
|
45
|
Sixte augmentée de Pythagore |
16
|
-10
|
65536/59049
|
45.267
|
8
|
Tierce diminuée de Pythagore |
-17
|
11
|
177147/131072
|
130.824
|
23
|
Tierce augmentée de Pythagore |
18
|
-11
|
262144/177147
|
170.206
|
30
|
Sixte diminuée de Pythagore |
-19
|
12
|
531441/524288
|
5.885
|
1
|
Comma de Pythagore |
20
|
-12
|
1048576/531441
|
295.145
|
52
|
Neuvième diminuée de Pythagore |
-20
|
13
|
1594323/1048576
|
181.976
|
32
|
Quarte double augmentée de Pythagore |
21
|
-13
|
2097152/1594323
|
119.054
|
21
|
Quinte double diminuée de Pythagore |
-22
|
14
|
4782969/4194304
|
57.038
|
10
|
Unisson double augmenté de Pythagore |
23
|
-14
|
8388608/4782969
|
243.992
|
43
|
Octave double diminué de Pythagore |
-23
|
15
|
14348907/8388608
|
233.129
|
41
|
Quinte double augmentée de Pythagore |
24
|
-15
|
16777216/14348907
|
67.901
|
12
|
Quarte double diminuée de Pythagore |
-25
|
16
|
43046721/33554432
|
108.190
|
19
|
Seconde double augmentée de Pythagore |
26
|
-16
|
67108864/43046721
|
192.840
|
34
|
Septième double diminuée de Pythagore |
-26
|
17
|
129140163/67108864
|
284.281
|
50
|
Sixte double augmentée de Pythagore |
27
|
-17
|
134217728/129140163
|
16.749
|
3
|
Tierce double diminuée de Pythagore |
-28
|
18
|
387420489/268435456
|
159.343
|
28
|
Tierce double augmentée de Pythagore |
29
|
-18
|
536870912/387420489
|
141.687
|
25
|
Sixte double diminuée de Pythagore |
-30
|
19
|
1162261467/1073741824
|
34.404
|
6
|
|
31
|
-19
|
2147483648/1162261467
|
266.626
|
47
|
|
-31
|
20
|
3486784401/2147483648
|
210.495
|
37
|
|
32
|
-20
|
4294967296/3486784401
|
90.535
|
16
|
|
-33
|
21
|
10460353203/8589934592
|
85.556
|
15
|
|
34
|
-21
|
17179869184/10460353203
|
215.474
|
38
|
|
-34
|
22
|
31381059609/17179869184
|
261.648
|
46
|
|
35
|
-22
|
34359738368/31381059609
|
39.382
|
7
|
|
-36
|
23
|
94143178827/68719476736
|
136.709
|
24
|
|
37
|
-23
|
137438953472/94143178827
|
164.321
|
29
|
|
-38
|
24
|
282429536481/274877906944
|
11.770
|
2
|
|
39
|
-24
|
549755813888/282429536481
|
289.260
|
51
|
|
-39
|
25
|
847288609443/549755813888
|
187.862
|
33
|
|
40
|
-25
|
1099511627776/847288609443
|
113.168
|
20
|
|
-41
|
26
|
2541865828329/2199023255552
|
62.923
|
11
|
|
42
|
-26
|
4398046511104/2541865828329
|
238.107
|
42
|
|
Les combinaisons d'intervalles s'obtiennent facilement grâce au vecteur [x,y] ou à leur évaluation en savarts ou en 53 ième d'octave. Par exemple, le limma (qui correspond au demi-ton diatonique) ce combine avec l'apotome (qui correspond au demi-ton chromatique ) pour donner le ton majeur :
Nom :
1 ton majeur = 1 limma + 1
apotome
Vecteur : 1
* [-3,2] = 1 * [8,-5] + 1
* [-11,7]
Intervale :
(9/8)^1 = (256/243)^1 * (2187/2048)^1
Savart : 1
* 51,2 = 1 * 22,6 + 1
* 28,5
53ième d'octave : 1
* 9 = 1 * 4
+ 1 * 5
Nom : 1
quinte juste = 3 ton majeur + 1
limma
Vecteur : 1
* [-1,1] = 3 * [-3,2] +
1 * [8,-5]
Intervalle : (3/2)^1
= (9/8)^3 *
(256/243)^1
Savart : 1
* 176,1 = 3 * 51,2 +
1 * 22,6
53ième d'octave : 1
* 31 = 3 * 9 +
1 * 4
9. Les approximations
L'ensemble des intervalles engendrés par l'intervalle(2) et l'intervalle(3)
est illimité car il n'existe pas de valeur x, y entière telque
=1. Les valeurs qui
approchent sensiblement 1 par valeur supérieur sont :
x |
y
|
Intervalle ()
|
Savarts
|
Nom de l’intervalle
|
8
|
-5
|
1.05350
|
22.633
|
Limma |
-19
|
12
|
1.01364
|
5.885
|
Comma de Pythagore |
65
|
-41
|
1.01153
|
4.978
|
Comma du 41 tons |
-84
|
53
|
1.00209
|
0.907
|
Comma de Mercator |
485
|
-306
|
1.00102
|
0.444
|
|
-1054
|
665
|
1.00004
|
0.019
|
Si nous prenons le comma de Mercator comme approximation de 1, alors la table des intervalle de Pythagore s'arrête là ou elle est arrêté. Elle comporte 53 notes qui coïncident pratiquement avec la subdivision de l'octave en 53 intervalles égaux. Et constitue la gamme de Mercator à 53 degrés, du nom de celui qui l'a découverte et proposée, le mathématicien et astronome allemand, Nicolaus Mercator (1620-1687).
Et en introduisant l'intervalle(5), les intervalle() qui approchent sensiblement 1 par valeur supérieur sont :
x
|
y
|
z
|
Intervalle ()
|
Savarts
|
Nom de l'intervalle
|
-3
|
-1
|
2
|
1.0417
|
17.729
|
Semiton mineur, chroma mineur |
-4
|
4
|
-1
|
1.0125
|
5.395
|
Comma syntonique |
11
|
-4
|
-2
|
1.0114
|
4.905
|
Diaschisma, comma mineur |
-6
|
-5
|
6
|
1.0047
|
2.034
|
Kleisma, semicomma majeur |
-15
|
8
|
1
|
1.0011
|
0.490
|
Schisma |
38
|
-2
|
-15
|
1.0008
|
0.347
|
|
-53
|
10
|
16
|
1.0003
|
0.143
|
|
= 1.0011 est le schisma et vaut 0,490 savarts.
A l'aide de cette dernière approximation, La table précédente devient une table des intervalles() plus simple :
x
|
y
|
z
|
Intervalle
|
Savart
|
53
|
Nom
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0.000
|
0
|
Unisson |
1
|
0
|
0
|
2
|
301.029
|
53
|
Octave |
-1
|
1
|
0
|
3/2
|
176.091
|
31
|
Quinte juste |
2
|
-1
|
0
|
4/3
|
124.938
|
22
|
Quarte juste |
-3
|
2
|
0
|
9/8
|
51.152
|
9
|
Ton majeur |
4
|
-2
|
0
|
16/9
|
249.877
|
44
|
Septième mineure de Pythagore |
-4
|
3
|
0
|
27/16
|
227.243
|
40
|
Sixte majeure de Pythagore |
5
|
-3
|
0
|
32/27
|
73.786
|
13
|
Tierce mineure de Pythagore |
-6
|
4
|
0
|
81/64
|
102.305
|
18
|
Tierce majeure de Pythagore |
7
|
-4
|
0
|
128/81
|
198.724
|
35
|
Sixte mineure de Pythagore |
8
|
-3
|
-1
|
256/135
|
277.906
|
49
|
Octave - Limma majeur |
-7
|
3
|
1
|
135/128
|
23.124
|
4
|
Limma majeur. chroma majeur |
6
|
-2
|
-1
|
64/45
|
152.967
|
27
|
2eme triton |
-5
|
2
|
1
|
45/32
|
148.063
|
26
|
Triton diatonique |
4
|
-1
|
-1
|
16/15
|
28.029
|
5
|
Semiton majeur |
-3
|
1
|
1
|
15/8
|
273.001
|
48
|
Septième majeure classique |
3
|
0
|
-1
|
8/5
|
204.120
|
36
|
Sixte mineure |
-2
|
0
|
1
|
5/4
|
96.910
|
17
|
Tierce majeure |
1
|
1
|
-1
|
6/5
|
79.181
|
14
|
Tierce mineure |
0
|
-1
|
1
|
5/3
|
221.849
|
39
|
Sixte majeure. BP sixte |
0
|
2
|
-1
|
9/5
|
255.273
|
45
|
Septième mineure juste. BP septième |
1
|
-2
|
1
|
10/9
|
45.757
|
8
|
Ton mineur |
-2
|
3
|
-1
|
27/20
|
130.334
|
23
|
Quarte forte |
3
|
-3
|
1
|
40/27
|
170.696
|
30
|
Quinte grave |
-4
|
4
|
-1
|
81/80
|
5.395
|
1
|
Comma syntonique |
5
|
-4
|
1
|
160/81
|
295.635
|
52
|
Octave - Comma syntonique |
-5
|
5
|
-1
|
243/160
|
181.486
|
32
|
Quinte forte |
6
|
-5
|
1
|
320/243
|
119.544
|
21
|
Quarte faible |
8
|
-2
|
-2
|
256/225
|
56.057
|
10
|
Tierce diminuée |
-7
|
2
|
2
|
225/128
|
244.973
|
43
|
Sixte augmentée |
7
|
-1
|
-2
|
128/75
|
232.149
|
41
|
Septième diminuée |
-6
|
1
|
2
|
75/64
|
68.881
|
12
|
Seconde augmentée classique |
5
|
0
|
-2
|
32/25
|
107.210
|
19
|
Quarte diminuée classique |
-4
|
0
|
2
|
25/16
|
193.820
|
34
|
Quinte augmentée classique |
4
|
1
|
-2
|
48/25
|
283.301
|
50
|
Octave diminuée classique |
-3
|
-1
|
2
|
25/24
|
17.729
|
3
|
Semiton mineur. chroma mineur |
2
|
2
|
-2
|
36/25
|
158.362
|
28
|
Quinte diminuée classique |
-1
|
-2
|
2
|
25/18
|
142.668
|
25
|
Quarte augmentée classique |
0
|
3
|
-2
|
27/25
|
33.424
|
6
|
Semiton maxime. BP semiton petit |
1
|
-3
|
2
|
50/27
|
267.606
|
47
|
Septième majeur faible |
-1
|
4
|
-2
|
81/50
|
209.515
|
37
|
Sixte mineure forte |
2
|
-4
|
2
|
100/81
|
91.515
|
16
|
Tierce majeur grave |
-3
|
5
|
-2
|
243/200
|
84.576
|
15
|
Tierce mineur forte |
4
|
-5
|
2
|
400/243
|
216.454
|
38
|
Sixte majeur faible |
-4
|
6
|
-2
|
729/400
|
260.668
|
46
|
Septième mineure forte |
5
|
-6
|
2
|
800/729
|
40.362
|
7
|
Ton moindre |
9
|
-1
|
-3
|
512/375
|
135.239
|
24
|
Quinte double - diminuée |
-8
|
1
|
3
|
375/256
|
165.791
|
29
|
Quarte double - augmentée |
7
|
0
|
-3
|
128/125
|
10.300
|
2
|
Dièze mineur. dièze enharmonique |
-6
|
0
|
3
|
125/64
|
290.73
|
51
|
Septième augmentée classique, octave – dièze mineur |
6
|
1
|
-3
|
192/125
|
186.391
|
33
|
Sixte diminuée classique |
-5
|
-1
|
3
|
125/96
|
114.639
|
20
|
Tierce augmentée classique |
4
|
2
|
-3
|
144/125
|
61.452
|
11
|
Tierce diminuée classique |
-3
|
-2
|
3
|
125/72
|
239.578
|
42
|
Sixte augmentée classique |
10. Les intervalles de Leibnitz :
Leibniz et la théorie de la musique (Patrice Bailhache Professeur à l'Université de Nantes)
11. Les gammes
On donne le nom de gamme à une subdivision d'un intervalle par une suite de plus petits intervalles. La gamme permet de définir une suite croissante d'intervalles appelés notes. La première note est appelée la tonique. S'il n'y a pas de note choisie pour la tonique, du fait que l'harmonie musicale est invariante par transposition, la gamme est alors définie à une permutation circulaire près de sa subdivision. Nous n'étudierons que des gammes qui subdivisent l'octave.
12. La gamme tempérée à N notes
La gamme tempérée s'obtient en subdivisant l'octave en N notes d'intervalles égaux, soit en des intervalles(2^(1/N)). L'avantage de toute gamme tempérée, est qu'il est possible d'opérer des transpositions d'un nombre quelconque de notes tous en restant dans la gamme. La nature musicale d'un accord étant invariante par transposition (voir §2.3), on peut donc chercher les règles d'harmonies parmis celles qui sont invariantes par transposition.
Après avoir fixé une note zéro comme origine d'un système de coordonnées, les notes peuvent être désigné de trois façons possible :
k = 2^(x/N)
x = N*ln(k)/ln(2) = N*h+c
h = x div N, et c = x mod N
L'échelle logarithmique des fréquences dans la base 2, multipliée par N, subdivise l'octave en N notes d'intervalles égaux, d'où l'appellation de nombre d'N ième d'octave (voir §6). Il reste à choisir un nombre pertinent N de notes par octave. On recherche N tel que l'intervalle(3) corresponde le plus proche possible à une des notes de la gamme tempéré à N notes :
N
|
l’Intervalle(3) exprimé en N ième d'octave
|
Arrondi
|
Ecart
|
l’Intervalle(5) exprimé en N ième d'octave
|
Arrondi
|
Ecart
|
5
|
7.92481
|
8
|
0.07519
|
11.60964047
|
12 |
0.39
|
12
|
19.01955
|
19
|
0.01955
|
27.86313714
|
28
|
0.14
|
41
|
64.98346
|
65
|
0.01654
|
95.19905189
|
95
|
0.20
|
53
|
84.00301
|
84
|
0.00301
|
123.062189
|
123
|
0.06
|
306
|
484.99853
|
485
|
0.00147
|
710.5100
|
711
|
0.49
|
665
|
1054.00006
|
1054
|
0.00006
|
1544.0822
|
1544
|
0.08
|
13. La gamme pythagoricienne
Les grecs anciens ne considéraient pas les tierces et les sixtes comme consonant mais seulement l'octave, la quinte et la quarte. Ils ont construit leur gamme par des intervalles successifs de quintes, modulo l'octave.
Note ()
|
Do
|
Ré
|
Mi
|
Fa
|
Sol
|
La
|
Si
|
Do
|
x
|
0
|
-3
|
-8
|
2
|
-1
|
-4
|
-7
|
1
|
y
|
0
|
2
|
4
|
-1
|
1
|
3
|
5
|
0
|
Intervalle
|
1
|
9/8
|
81/64
|
4/3
|
3/2
|
27/16
|
243/128
|
2
|
Savart
|
0
|
51,15
|
102,31
|
124,94
|
176,09
|
227,24
|
278,40
|
301,03
|
53ième
|
0
|
9,01
|
18,01
|
22,00
|
31,00
|
40,01
|
49,02
|
53,00
|
http://asso.nordnet.fr/ccsti/concoursiufm02/candidat8/p1.htm
Les 4 premiers harmoniques [1, 2, 3, 4] correspondent pour le Do1 exactement aux notes [Do1, Do2, Sol2, Do3]. Voilà pourquoi le Do engendre le Sol, et qu'il est naturel de construire les notes par quintes successives, les quartes étant des quintes descendante modulo l'octave.
Considérons l'ensemble des intervalles obtenus par combinaisons de quintes et d'octaves. Ils sont de la forme . Si nous souhaitons les ramener dans l'octave, il suffit de poser x = - floor(y*ln(3)/ln(2)). Les intervalles de la forme se caractérisent à l'octave près par l'unique coordonné y qui indique le nombre de quinte. Ces notes forment la ligne des quintes.
Une succession de 6 quintes ramenée dans l'octave, subdivise l'octave en 7 intervalles : [9/8, 9/8, 256/243, 9/8, 9/8, 9/8, 256/243] à une permutation circulaire près. C 'est la gamme pythagoricienne. Elle contient deux types d'intervalle, le ton (9/8) et le limma (256/243), que l'on désignent parfois par leurs valeurs approximatives en 53ième d'octave, respectivement par 9 et 4.
Si nous tenons compte de la flèche du temps, et fixons la note initiale, alors il existe 7 possibilités de construire la gamme pythagoricienne qui correspondent aux 7 permutations circulaires des subdivisions de l'octave, et qui correspondent à la proportion de quintes et de quartes (ou quintes descendantes) nécessaire pour atteindre les notes de la gamme à partir de la note initiale appelée tonique ou plus simplement qui correspondent à la position de la tonique dans la suite des 6 quintes originelles.
C'est 7 possibilités correspondent aux 7 modes grecs primitifs, que l'on désigne parfois par la première note de leur expression incluse dans la gamme de do majeur pythagoricienne (mode lydien) :
Tonique |
Place de la tonique
dans la succession des 6 quintes |
Mode grec primitif
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
fa
|
0
|
hypolydien
|
9
|
9
|
9
|
4
|
9
|
9
|
4
|
do
|
1
|
lydien
|
9
|
9
|
4
|
9
|
9
|
9
|
4
|
sol
|
2
|
hypophrygien
|
9
|
9
|
4
|
9
|
9
|
4
|
9
|
ré
|
3
|
phrygien
|
9
|
4
|
9
|
9
|
9
|
4
|
9
|
la
|
4
|
hypodorien
|
9
|
4
|
9
|
9
|
4
|
9
|
9
|
mi
|
5
|
dorien
|
4
|
9
|
9
|
9
|
4
|
9
|
9
|
si
|
6
|
mixolydien
|
4
|
9
|
9
|
4
|
9
|
9
|
9
|
http://mathemusic.free.fr/Mathemusic.pdf (Carine PASCAL, Nathalie TOMAS)
Seul deux modes sont couramment pratiqués : la gamme de do majeur qui est le mode lydien, et la gamme de la mineur qui est le mode hypodorien.
La note initiale s'appel la tonique et est choisie arbitrairement. Elle n'est pas forcement jouer en premier. Ils se peut même qu'elle ne soit pas jouée du tout. La flèche du temps invoquée précédemment n'est pas nécessaire. Il suffit d'invoquer une relation de préséance logique : la tonique est la note d'origine à partir de la quel ont construit les autres notes et qui se définie comme première note de la gamme, et non d'invoquer une relation de préséance temporelle : La détermination de la tonique nous oblige à choisir un des 7 modes correspondant aux 7 permutations circulaires possibles des subdivisions de l'octave.
Le raisonnement s'applique pour une gamme constituée d'un nombre quelconque de quintes. Dans le cas d'une succession de N quintes, il existe N+1 modes. Le premier mode correspond à N quintes (la tonique est placé au début de la première quinte), le second mode correspond à 1 quarte et N-1 quintes (la tonique est placé au début de la seconde quinte), le troisième mode correspond à 2 quartes et N-2 quintes, et ainsi de suite. Voici le tableau des gammes avec des exemples transposés de tel sorte qu'ils soient inclus dans la gamme de do majeur pythagoricien [do, ré, mi, fa, sol, la, si] définie au début :
Place de la tonique
|
Exemple
|
Subdivision de l'octave
|
Nom de gamme ou de mode
|
0
|
do, sol, do
|
31, 22
|
|
1
|
do, fa, do
|
22, 31
|
|
|
|||
0
|
do, ré, sol, do
|
9, 22, 22
|
|
1
|
do, fa, sol, do
|
22, 9, 22
|
|
2
|
ré, sol, do, ré
|
22, 22, 9
|
|
|
|||
0
|
do, ré, sol, la, do
|
9, 22, 9, 13
|
|
1
|
do, ré, fa, sol, do
|
9, 13, 9, 22
|
|
2
|
ré, sol, la, do, ré
|
22, 9, 13, 9
|
|
3
|
ré, fa, sol, do, ré
|
13, 9, 22, 9
|
|
|
|||
0
|
fa, sol, la, do, ré, fa
|
9, 9, 13, 9, 13
|
Gamme pentatonique
dite "chinoise" |
1
|
do, ré, fa, sol, la, do
|
9, 13, 9, 9, 13
|
|
2
|
ré, mi, sol, la, do, ré
|
9, 13, 9, 13, 9
|
|
3
|
ré, fa, sol, la, do, ré
|
13, 9, 9, 13, 9
|
|
4
|
la, do, ré, fa, sol, la
|
13, 9, 13, 9, 9
|
|
|
|||
0
|
do, ré, mi, sol, la, si, do
|
9, 9, 13, 9, 9, 4
|
|
1
|
do, ré, mi, fa, sol, la, do
|
9, 13, 9, 9, 4, 9
|
|
2
|
ré, mi, sol, la, si, do, ré
|
9, 13, 9, 9, 4, 9
|
|
3
|
ré, mi, fa, sol, la, do, ré
|
9, 4, 9, 9, 13, 9
|
|
4
|
la, do, ré, mi, fa, sol, la
|
13, 9, 9, 4, 9, 9
|
|
5
|
mi, fa, sol, la, do, ré, mi
|
4, 9, 9, 13, 9, 9
|
|
|
|||
0
|
fa, sol, la, si, do, ré, mi, fa
|
9, 9, 9, 4, 9, 9, 4
|
Hypolydien
|
1
|
do, ré, mi, fa, sol, la, si, do
|
9, 9, 4, 9, 9, 9, 4
|
Lydien
|
2
|
sol, la, si, do, ré, mi, fa, sol
|
9, 9, 4, 9, 9, 4, 9
|
Hypophrygien
|
3
|
ré, mi, fa, sol, la, si, do, ré
|
9, 4, 9, 9, 9, 4, 9
|
phrygien
|
4
|
la, si, do, ré, mi, fa, sol, la
|
9, 4, 9, 9, 4, 9, 9
|
hypodorien
|
5
|
mi, fa, sol, la, si, do, ré, mi
|
4, 9, 9, 9, 4, 9, 9
|
dorien
|
6
|
si, do, ré, mi, fa, sol, la, si
|
4, 9, 9, 4, 9, 9, 9
|
mixolydien
|
Considérons la successions des 6 quintes originelles qui ont servi à
la construction de la gamme de do majeur pythagoricien : fa, do, sol,
ré, la, mi, si. ajoutons encore une quinte. Nous trouvons une note
proche du fa, que nous allons arbitrairement appeler fa#, et répéter
l'opération de même pour les notes suivantes, et ainsi de suite.
Toutes les notes s'alignent sur la ligne des quintes :
….labb, mibb, sibb, fab, dob, solb, réb, lab, mib, sib, fa, do, sol, ré, la, mi, si, fa#, do#, sol#, ré#, la#, mi#, si#, fa##, do##, sol##…. Quartes <-- --> Quintes |
Le dièse correspond à 7 quintes modulo l'octave. Le bémol correspond à 7 quartes modulo l'octave.
Dièse et bémol pythagoricien :
Signe
|
Nom
|
|
Intervalle
|
|
53ième
|
|
#
|
dièse
|
7 quintes modulo l'octave
|
+ 1 apotome
|
3^7 / 2^11
|
2187 / 1048
|
+ 5
|
b
|
bémol
|
7 quarte modulo l'octave
|
- 1 apotome
|
2^11 / 3^7
|
2048 / 2187
|
- 5
|
Correspondance exacte entre la gamme de Mercator à 53 degrés et la gamme du do majeur pythagoricien :
0
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
13
|
14
|
15
|
16
|
17
|
do | si# | la### | mibbb | réb | do# | si## | fabbb | mibb | ré | do## | si### | fabb | mib | ré | do### | solbbb | fab |
18
|
19
|
20
|
21
|
22
|
23
|
24
|
25
|
26
|
27
|
28
|
29
|
30
|
31
|
32
|
33
|
34
|
35
|
mi | ré## | do#### | solbb | fa | mi# | ré### | labbb | solb | fa | mi## | ré### | labb | sol | fa## | mi### | sibbb | lab |
36
|
37
|
38
|
39
|
40
|
41
|
42
|
43
|
44
|
45
|
46
|
47
|
48
|
49
|
50
|
51
|
52
|
sol# | fa## | dobbb | sibb | la | sol## | fa#### | dobb | sib | la# | sol### | rébbb | dob | si | la## | sol#### | rébb |
Expression exacte des 7 modes grecs dans la gamme du do majeur, en prenant do comme tonique :
fa
|
Hypolydien |
do
|
ré
|
mi
|
fa#
|
sol
|
la
|
si
|
do
|
do
|
Lydien |
do
|
ré
|
mi
|
fa
|
sol
|
la
|
si
|
do
|
sol
|
Hypophrygien |
do
|
ré
|
mi
|
fa
|
sol
|
la
|
sib
|
do
|
ré
|
phrygien |
do
|
ré
|
mib
|
fa
|
sol
|
la
|
sib
|
do
|
la
|
hypodorien |
do
|
ré
|
mib
|
fa
|
sol
|
lab
|
sib
|
do
|
mi
|
dorien |
do
|
réb
|
mib
|
fa
|
sol
|
lab
|
sib
|
do
|
si
|
mixolydien |
do
|
réb
|
mib
|
fa
|
solb
|
lab
|
sib
|
do
|
http://perso.wanadoo.fr/wronecki/frederic/musique/7-degres.htm
(F . Wronecki)
http://irem.campus.univ-poitiers.fr/apmep/conferen/c041202/gammes_modes_temperaments.pdf
( J. Chayé)
http://irem.campus.univ-poitiers.fr/apmep/conferen/c041202/annexes_gammes_modes_temperaments.pdf (J . Chayé)
13. La gamme naturelle (Zarlino)
La gamme naturelle dite gamme du physicien et aussi appelée gamme de Zarlino, s'obtient à partir des 6 premiers harmoniques [1, 2, 3, 4, 5, 6] qui correspondent exactement aux notes [do1, do2, sol2, do3, mi3, sol3]. Les 6 premiers harmoniques du do ramenés à l'octave constituent l'accord parfait majeur do, mi, sol, qui correspondent aux harmonique 4, 5, 6, et sert de base à la construction de la gamme naturelle.
Subdivision
|
5/4
|
6/5
|
6/5 | 5/4 | |||||
Note
|
do
|
mi
|
sol
|
mi
|
sol | si | |||
Intervalle
|
1
|
5/4
|
3/2
|
5/4 | 3/2 | 15/8 | |||
Harmonique
|
4
|
5
|
6
|
10
|
12 | 15 |
Subdivision
en 53ième |
17
|
14 | 14 | 17 | |||||
Note
|
do
|
mi
|
sol
|
mi
|
sol | si | |||
Intervalle
en 53ième |
0
|
17
|
31
|
17 | 31 | 48 |
Cette accord est constituée de deux intervalles, la tierce majeur (5/4) et la tierce mineur (6/5), qui subdivisent la quinte (3/2), et que l'on désignent parfois par leurs valeurs approximatives en 53ième d'octave, respectivement par 17 et 14 (plus précisément par 17,062 et 13,940). Pour les même raisons d'invariance des règles d'harmonie par transposition, nous somme amenés à considérer les permutations circulaires de cette subdivision de la quinte. Il existe deux modes correspondants à l'ordre de la subdivision, le mode majeur et le mode mineur, correspondant à deux accords : l'accord parfait majeur (exemple : do-mi-sol), et l'accord parfait mineur (exemple : mi-sol-si). Les harmoniques 4, 5, 6, forment un accord parfait majeur. Les harmoniques 10, 12 et 15 forment un accord parfait mineur.
La gamme de Zarlino est construite par des accords parfaits majeurs successifs. Nous procédons de la même façon que pour la gamme pythagoricienne, mais en utilisant l'accord parfait majeur au lieu de la quinte :
5/4
|
6/5
|
5/4
|
6/5
|
5/4
|
6/5
|
fa1
|
la1
|
do2
|
mi2
|
sol2
|
si2
|
ré3
|
2/3
|
5/6
|
1
|
5/4
|
3/2
|
15/8
|
9/8
|
Ce qui donnent modulo l'octave :
do
|
ré
|
mi
|
fa
|
sol
|
la
|
si
|
1
|
9/8
|
5/4
|
4/3
|
3/2
|
5/3
|
15/8
|
http://asso.nordnet.fr/ccsti/concoursiufm02/candidat8/p1.htm
http://www.inrp.fr/Acces/JIPSP/phymus/m_techni/gammes/gammes.htm
Une succession de 3 accords parfaits majeurs, ramenée dans l'octave, subdivise l'octave en 7 intervalles consécutifs : [9/8, 10/9, 9/8, 16/15, 9/8, 10/9, 16/15] à une permutation circulaire près. C 'est la gamme naturelle. Elle contient trois types d'intervalle, le ton (9/8), le ton mineur (10/9), et le semiton majeur (16/15) que l'on désignent parfois par leurs valeurs approximatives en 53ième d'octave, respectivement par 9, 8 et 5.
Et une succession de 3 accords parfaits mineurs, ramenée dans l'octave,
subdivise l'octave en 7 intervalles consécutifs : [9/8, 10/9, 9/8, 16/15,
10/9, 9/8, 16/15] à une permutation circulaire près.
Si nous fixons une tonique (la note initiale de la gamme), il existe 7 modes correspondant aux 7 permutations des subdivisions de l'octave pour une succession de 3 accords parfaits majeurs, qui correspondent à la proportion de tierces avant et après la tonique, c'est à dire, à la position de la tonique dans la succession de tierces des 3 accords parfaits majeurs originelles.
C'est 7 possibilités s'apparentent aux 7 modes grecs primitifs. Et on
les désigne parfois par la première note de leur expression incluse
dans la gamme de do majeur zarlinienne (mode lydien) :
Tonique
|
Place de la tonique dans la succession de tierce
des 3 accords parfaits majeurs
|
Mode naturel majeur
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
fa
|
0
|
hypolydien
|
9
|
8
|
9
|
5
|
9
|
8
|
5
|
la
|
1
|
hypodorien
|
9
|
5
|
9
|
8
|
5
|
9
|
8
|
do
|
2
|
lydien
|
9
|
8
|
5
|
9
|
8
|
9
|
5
|
mi
|
3
|
dorien
|
5
|
9
|
8
|
9
|
5
|
9
|
8
|
sol
|
4
|
hypophrygien
|
8
|
9
|
5
|
9
|
8
|
5
|
9
|
si
|
5
|
mixolydien
|
5
|
9
|
8
|
5
|
9
|
8
|
9
|
ré
|
6
|
phrygien
|
8
|
5
|
9
|
8
|
9
|
5
|
9
|
Et il existe 7 autres modes correspondant aux 7 permutations des subdivisions de l'octave pour une succession de 3 accords parfaits mineurs, qui correspondent à la proportion de tierces avant et après la tonique, c'est à dire, à la position de la tonique dans la succession de tierces des 3 accords parfaits mineurs originelles :
Place de la tonique dans la succession de tierce
des 3 accords parfaits mineurs
|
Mode naturel mineurs
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
0
|
phrygien
|
9
|
5
|
9
|
8
|
9
|
5
|
8
|
1
|
hypolydien
|
9
|
8
|
9
|
5
|
8
|
9
|
5
|
2
|
hypodorien
|
9
|
5
|
8
|
9
|
5
|
9
|
8
|
3
|
lydien
|
8
|
9
|
5
|
9
|
8
|
9
|
5
|
4
|
dorien
|
5
|
9
|
8
|
9
|
5
|
8
|
9
|
5
|
hypophrygien
|
8
|
9
|
5
|
8
|
9
|
5
|
9
|
6
|
mixolydien
|
5
|
8
|
9
|
5
|
9
|
8
|
9
|
La gamme de do majeur Zarlinienne correspond au mode naturel majeur lydien :
Note ()
|
Do
|
Ré
|
Mi
|
Fa
|
Sol
|
La
|
Si
|
Do
|
x
|
0
|
-3
|
-2
|
2
|
-1
|
0
|
-3
|
1
|
y
|
0
|
2
|
0
|
-1
|
1
|
-1
|
1
|
0
|
z
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
1
|
0
|
Intervalle
|
1
|
9/8
|
5/4
|
4/3
|
3/2
|
5/3
|
15/8
|
2
|
Savart
|
0
|
51,15
|
96,91
|
124,94
|
176,09
|
221,85
|
273,00
|
301,03
|
53ième
|
0
|
9,01
|
17,06
|
22,00
|
31,00
|
39,06
|
48,07
|
53,00
|
Considérons l'ensemble des intervalles obtenus par combinaisons de tierces majeurs (5/4), de tierces mineurs (6/5) et d'octaves. Ils sont de la forme (). Si nous souhaitons les ramener dans l'octave, il suffit de poser x = - floor((3*ln(y)+5*ln(z))/ln(2)). Les notes ((3/5)^x * 5^y) = 3^x * 5^(y-x), modulo l'octave, forme le tableau des tierces. Les valeurs approximatives en 53ième d'octave nous donne l'ordre de grandeur de la note. On passe à une ligne au dessus en ajoutant 17 modulo 53, et on passe à une colonne à droite en ajoutant 14 modulo 53. La rose des vents indique les intervalles exactes franchis lorsque l'on se déplace d'une case dans le tableau.
mi#
20 |
sol#
34 |
si
48 |
ré
9 |
|
do#
3 |
mi
17 |
sol
31 |
sib
45 |
|
la
39 |
do
0 |
mib
14 |
solb
28 |
|
fa
22 |
lab
36 |
dob
50 |
mibb |
Le dièse zarlinien est défini comme une tierce majeur moins une tierce mineur. Le bémol zarlinien est défini à l'inverse comme une tierce mineur moins une tierce majeur.
dièse et bémol de Zarlino :
Signe
|
Nom
|
Intervalle
|
53ième
|
||
#
|
Dièse de Zarlino
|
Tierce majeur moins tierce mineur modulo l'octave
|
+ 1 semiton mineur
|
25/24
|
+3,12
|
b
|
Bémol de Zarlino
|
Tierce mineur moins tierce majeur modulo l'octave
|
-1 semiton mineur
|
24/25
|
-3,12
|
Considérons la successions de 3 accords parfaits majeurs suivants [fa, la, do, mi, sol, si, ré]. Si nous continuons cette succession d'accords au delà du ré, alors nous découvrons une série suivante de note proche de [fa, la, do, mi, sol, si, ré]. L'intervalle qui sépare les " mêmes " notes de deux de ces séries consécutives est de 3 quintes + 1 tierce majeur (modulo l'octave) pour les notes [fa, do, sol, ré], et est de 3 quintes + 1 tierce mineur (modulo l'octave) pour les notes [la, mi, si].
3 quintes + 1 tierce mineur modulo l'octave vaut un comma syntonique (81/80).
Nous adoptons la notation du mini-dièse et du mini-bémol pour
signifier l'ajout ou le retrait d'un comma syntonique.
mini-dièse et mini-bémol :
Signe
|
Nom
|
Intervalle
|
53ième
|
||
+
|
Mini dièse de Zarlino
|
3 quintes + 1 tierce mineur
|
+ 1 comma syntonique
|
81/80
|
+0,95
|
-
|
Mini bémol de Zarlino
|
3 quartes - 1 tierce mineur
|
-1 comma syntonique
|
80/81
|
-0,95
|
Nous pouvons compléter de façon exacte une ligne des tierces majeurs-mineurs
alternée :
fa-
|
lab-
|
do-
|
mib-
|
sol-
|
sib-
|
ré-
|
fa
|
la
|
do
|
mi
|
sol
|
si
|
ré
|
fa#+
|
la+
|
do#+
|
mi+
|
sol#+
|
si+
|
ré#+
|
21
|
35
|
52
|
13
|
30
|
44
|
8
|
22
|
39
|
0
|
17
|
31
|
48
|
9
|
26
|
40
|
4
|
18
|
35
|
49
|
13
|
Si on étend le tableau des tierces, on découvre les nouvelles notes correspondantes aux accords parfaits au dela du ré et en deçà du fa précédemment définies :
mi###
26 |
sol###
40 |
si##
1 |
ré##
15 |
fa##+
29 |
la#+
43 |
do#+
4 |
mi+
18 |
do###
9 |
mi##
23 |
sol##
37 |
si#
51 |
ré#
12 |
fa#+
26 |
la+
40 |
do+
1 |
la##
45 |
do##
6 |
mi#
20 |
sol#
34 |
si
48 |
ré
9 |
fa+
23 |
lab+
37 |
fa##
28 |
la#
42 |
do#
3 |
mi
17 |
sol
31 |
sib
45 |
réb
6 |
fab+
20 |
ré#-
11 |
fa#
25 |
la
39 |
do
3 |
mib
14 |
solb
28 |
sibb
42 |
rébb
3 |
si-
47 |
ré-
8 |
fa
22 |
lab
36 |
dob
50 |
mibb
11 |
solbb
25 |
sibbb
39 |
sol-
30 |
sib-
44 |
réb-
5 |
fab
19 |
labb
33 |
dobb
47 |
mibbb
8 |
solbbb
22 |
mib-
13 |
solb-
27 |
sibb-
41 |
rébb-
2 |
fabb
16 |
labbb
30 |
dobbb
44 |
mibbbb
5 |
Notez que l'intervalle [réb, do##] vaut exactement un kleisma = 15625/15552 = 5^6.3^(-5).2^(-6) = ~ 0,358 53ième d'octave.
Expression exacte des 7 modes naturelles majeurs dans la gamme du do majeur de zarlino, en prenant do comme tonique :
fa
|
hypolydien
|
do
|
ré
|
mi
|
fa#+
|
sol
|
la+
|
si
|
do
|
la
|
hypodorien
|
do
|
ré
|
mib
|
fa+
|
sol
|
lab
|
sib
|
do
|
do
|
lydien
|
do
|
ré
|
mi
|
fa
|
sol
|
la
|
si
|
do
|
mi
|
dorien
|
do
|
réb-
|
mib
|
fa
|
sol
|
lab
|
sib
|
do
|
sol
|
hypophrygien
|
do
|
ré-
|
mi
|
fa
|
sol
|
la
|
sib-
|
do
|
si
|
mixolydien
|
do
|
réb-
|
mib
|
fa
|
solb-
|
lab
|
sib-
|
do
|
ré
|
phrygien
|
do
|
ré
|
mib-
|
fa
|
sol-
|
la
|
sib-
|
do
|
Expression exacte des 7 modes naturelles mineurs dans la gamme du do majeur de zarlino, en prenant do comme tonique :
phrygien
|
do
|
ré
|
mib
|
fa+
|
sol
|
la+
|
sib
|
do
|
hypolydien
|
do
|
ré
|
mi
|
fa#+
|
sol
|
la
|
si
|
do
|
hypodorien
|
do
|
ré
|
mib
|
fa
|
sol
|
lab
|
sib
|
do
|
lydien
|
do
|
ré-
|
mi
|
fa
|
sol
|
la
|
si
|
do
|
dorien
|
do
|
réb-
|
mib
|
fa
|
sol
|
lab
|
sib-
|
do
|
hypophrygien
|
do
|
ré-
|
mi
|
fa
|
sol-
|
la
|
sib-
|
do
|
mixolydien
|
do
|
réb-
|
mib-
|
fa
|
solb-
|
lab
|
sib-
|
do
|
Le raisonnement s'applique pour une gamme constituée à partir d'un nombre quelconque de tierces alternés majeurs-mineurs consécutives. Dans le cas d'une succession de N tierces, il existe (N+1) modes, correspondant à la place de la tonique dans la suite des N tierces alternées Voici le tableau des gammes avec des exemples transposés de tel sorte qu'ils soient inclus dans la gamme de do majeur de zarlino[do, ré, mi, fa, sol, la, si] :
Place de la tonique
|
Exemple
|
Subdivision de l'octave
|
0
|
do, mi, do
|
17, 36
|
1
|
36, 17
|
|
|
||
0
|
do, mi, sol, do
|
17, 14, 22
|
1
|
14, 22, 17
|
|
2
|
22, 17, 14
|
|
|
||
0
|
do, mi, sol , si, do
|
17, 14, 17, 5
|
1
|
14, 17, 5, 17
|
|
2
|
17, 5, 17, 14
|
|
3
|
5, 17, 14, 17
|
|
|
||
0
|
do, ré, mi, sol, si, do
|
9, 8, 14, 17, 5
|
1
|
14, 17, 5, 9, 8
|
|
2
|
17, 5, 9, 8, 14
|
|
3
|
5, 9, 8, 14, 17
|
|
4
|
8, 14, 17, 5, 9
|
|
|
||
0
|
fa, sol, la, si, do, mi, fa
|
9, 8, 9, 5, 17, 5
|
1
|
9, 5, 17, 5, 9, 8
|
|
2
|
17, 5, 9, 8, 9, 5
|
|
3
|
5, 9, 8, 9, 5, 17
|
|
4
|
8, 9, 5, 17, 5, 9
|
|
5
|
5, 17, 5, 9, 8, 9
|
|
|
||
6
|
fa, sol, la, si, do, ré, mi, fa
|
9, 8, 9, 5, 9, 8, 5
|
5
|
9, 5, 9, 8, 5, 9, 8
|
|
4
|
9, 8, 5, 9, 8, 9, 5
|
|
3
|
5, 9, 8, 9, 5, 9, 8
|
|
2
|
8, 9, 5, 9, 8, 5, 9
|
|
1
|
5, 9, 8, 5, 9, 8, 9
|
|
0
|
8, 5, 9, 8, 9, 5, 9
|
15. Des Gammes personnalisée à l'octave
On peut définir une gamme par un ensemble d'intervalles {i1, i2, i3…}constituant une contrainte de base : C'est à dire, si T est la première note de la gamme appelé tonique, les note {T*i1,T*i2, T*i3 …} doivent figurer dans la gamme ainsi que leur transposition à l'octave {T*i1*2^n, T*i2*2^n, T*i3*2^n …}.
Deux gammes sont équivalente si et seulement si on peut passer de l'une à l'autre par transposition. On parlera de modes différents pour des gammes équivalentes.
Soit une gamme{i1, i2, i3…}. L'ensemble des gammes équivalentes
est {{1/ i1, i2/ i1, i3/ i1…},
{ i1/ i2, 1/ i2, i3/ i2…}, { i1/ i3, i2/ i3, 1/ i3…}…}. Donc
pour une gamme engendrée par n intervalles, il y a au plus n+1 modes.
La gamme pythagoricienne est engendrée par {3, 3^2, 3^3,
3^4, 3^5, 3^6}. Et les 7 modes sont :
fa | hypolydien | 3, 3^2, 3^3, 3^4, 3^5, 3^6 |
do | lydien | 3^(-1), 3, 3^2, 3^3, 3^4, 3^5 |
sol | hypophrygien | 3^(-2),3^(-1), 3, 3^2, 3^3, 3^4 |
ré | phrygien | 3^(-3),3^(-2),3^(-1), 3, 3^2, 3^3 |
la | hypodorien | 3^(-4),3^(-3),3^(-2),3^(-1), 3, 3^2 |
mi | dorien | 3^(-5),3^(-4),3^(-3),3^(-2),3^(-1), 3 |
si | mixolydien | 3^(-6),3^(-5),3^(-4),3^(-3),3^(-2),3^(-1) |
La gamme majeur de Zarlino est engendrée par {3, 3^2, 3^3, 5, 5*3, 5*3^2}. Et les 7 modes sont :
fa | hypolydien | 3, 3^2, 3^3, 5, 3*5, 3^2*5 |
do | lydien | 3^(-1), 3, 3^2, 3^(-1)*5, 5, 3*5 |
sol | hypophrygien | 3^(-1), 3^(-2), 3, 3^(-2)*5, 3^(-1)*5, 5 |
ré | phrygien | 3^(-2), 3^(-1), 3^(-3), 3^(-3)*5, 3^(-2)*5, 3^(-1)*5 |
la | hypodorien | 3*5^(-1), 3^2*5^(-1), 3^3*5^(-1), 5^(-1), 3, 3^2 |
mi | dorien | 5^(-1), 3*5^(-1), 3^2*5^(-1), 3^(-1), 3^(-1)*5^(-1), 3 |
si | mixolydien | 3^(-1)*5^(-1), 5^(-1), 3*5^(-1), 3^(-2), 3^(-1), 3^(-2)*5^(-1) |
On représente les intervalles par des points dont les coordonnées sont les puissances des nombres premiers de 3 et 5 (puissance de 3 en abscisse, puissance de 5 en ordonnée ). Les gammes qui sont définies à partire d'une liste d'intervalles peuvent être représentées par une figure géométrique. Voici les modes de la gammes majeur de Zarlino
Ces modes correspondent aux libertés de mouvement de chaque note : Par exemple, le la est libre de passer à une note de fréquence 3*5^(-1), 3^2*5^(-1), 3^3*5^(-1), 5^(-1), 3, 3^2 fois supérieurs. C'est à dire, il lui est autorisé de passer 0,1 ou 2 quintes combiné avec 0 ou 1 sixte mineur, ou de passer 3 quintes combinés avec une sixte mineur, tout en restant dans la gamme.
16. Evaluation de la consonance
Le célèbre mathématicien suisse, Leonhard Euler (Bâle,
1707 - Saint-Pétersbourg, 1783), décriva en 1731, dans son Tentamen
novae theoriae musicae ex certissimis harmoniae principiis dilucide expositae,
une évaluation de la dissonance basé sur l'étude des
vibrations et de la coïncidence des coups, et sur des appréciations
philosophiques diverses.
Il décompose l'intervalle K en produit de puissance entière de nombre premier (pour l'exemple, on se limite à 3 termes) :
où k1, k2, k3 sont des entiers relatifs et p1, p2, p3 sont des nombres premiers. Et il applique la fonction suivante :
qui donne une évaluation de la dissonance des deux sons (1, K), ou ce qui revient au même, de deux sons quelconques séparés d'un intervalle K. Euler ajoute 1 à cette expression pour que l'unisson corresponde à son premier degrés de douceur. L'étude de la coïncidence des coups, l'amène à poser la dissonance d'un accord (1, p/q , r/s, u/v …) où (p,q), (r,s), (u,v)... sont des couples de nombres premiers entre eux, égale à la dissonance de l'intervalle PPCM(p,r,u…) * PPCM(q,s,v…)
On peut remarquer comme Yves Hellegouarch que la fonction :
lorsque p est premier.
" Mais, étant donné la manière empirique dont
Euler construit cette fonction, il semble extrêmement peu probable qu'il
ait été parfaitement conscient de l'unicité de sa solution.
Et Hellegouarch, à nouveau, n'a pas tort de dire que "beaucoup
d'autres fonctions pourraient être proposées". "
(P. Bailhache).
http://www.ircam.fr/equipes/repmus/mamux/documents/helle.PDF (Y.Hellegouarch)
Selon le critère de dissonance d'Euler, les intervalles se rangent
par degrés de douceur comme suit (les consonances fondamentales sont
en caractère gras et les traditionnelles dissonances sont soulignées)
d'après P. Bailhache
:
Degré de douceur
|
Intervalles
|
1
|
1 |
2
|
2 |
3
|
3, 4 |
4
|
6, 3/2, 8 |
5
|
5, 9, 12, 4/3, 16 |
6
|
10, 5/2, 18, 9/2, 24, 8/3, 32 |
7
|
7, 15, 5/3, 20, 5/4, 27, 36, 9/4, 48, 16/3, 64 |
8
|
14, 7/2, 30, 15/2, 10/3, 6/5, 40, 8/5, 54, 27/2, 72, 9/8, 96, 32/3, 128 |
9
|
21, 7/3, 25, 28, 7/4, 45, 9/5, 60, 20/3, 15/4, 12/5, 80, 16/5, 81, 108, 27/4, 144, 16/9, 192, 64/3, 256 |
10
|
42, 14/3, 7/6, 50, 25/2, 56, 8/7, 90, 45, 18/5, 10/9, 120, 40/3, 24/5, 15/8, 160, 32/5, 162, 81/2, 216, 27/8, 288, 32/9, 384, 128/3, 512 |
Le classement des accords fondamentaux selon Euler est donc :
Degré de douceur
|
Nom de l'intervalle
|
Intervalle
|
2
|
Octave |
2
|
4
|
Quinte |
3/2
|
5
|
Quarte |
4/3
|
7
|
Sixte majeur |
5/3
|
7
|
Tierce majeur |
5/4
|
8
|
Tierce mineur |
6/5
|
8
|
Sixte mineur |
8/5
|
8
|
Ton majeur |
9/8
|
9
|
Septième mineure juste |
9/5
|
9
|
Septième mineure de Pythagore |
16/9
|
10
|
Ton mineur |
10/9
|
10
|
Septième majeure classique |
15/8
|
17. Différente façon
d'évaluer la consonance :
Soit une fonction D(x,y) qui définie la dissonance entre deux sons
x et y dans (Q*,*). Cette fonction est symétrique : D(x,y) = D(y,x),
vaut zéro pour l'unisson : D(x,x) = 0, et respecte la transposition
puisque l'harmonie est invariante par transposition : D(x,y) = D(1,y/x ) =
D(1,x/y). Elle représente une distance (en notation multiplicative)
: D(x,z) <= D(x,y) + D(y,z) et D(x^n) = n*D(x) pour n entier positif. Une
tel fonction se ramène à une norme |u| = D(1,u) sur (Q*,*) vérifiant
les conditions suivante, et dont le sens intuitif de |x/y| est d'évaluer
la dissonance entre deux sons x et y.
| | est une fonction de Q* dans R.
|1| = 0
|u| = |1/u|
|u^n| = n*|u|
Il existe beaucoup de tel norme possible. Euler propose :
où pi sont des nombres premiers et ki des entiers relatifs. Hellegouarche propose le logarithme de la plus grande valeurs entre le quotient et le numérateur d'une fraction simplifiée :
|u/v| = ln(sup(u,v))
où u et v sont deux entiers premier entre eux. Il propose les normes p-adiques :
| p^k * u/v |p = |k|
où p est un nombre premier ne divisant pas ni u ni v, et k un entier relatif.
La dissonance d'un intervalle 2^k et d'un intervalle 3^k est de nature différente,
de même que celle d'un intervalle p^k. Aussi les normes p-adiques, que
l'on notera ||p signifiant une relativité
au seul facteur du nombre premier p (||p est
une norme unique à un facteur près sur (Q*,*)), sont amenés
à jouer un rôle majeur.
La dissonance entre deux sons très proches en fréquence l'un de l'autre tient dans la propension de l'oreille à adapter l'un à l'autre en jouant soit sur l'incertitude des fréquences, soit sur une capacité à ignorer et enlever les battements occasionnés par ces deux sons très proche en fréquences.
Une pseudo-norme | | sur (Q*,*) est caractérisée par les 4 axiomes suivants :
| | est une fonction de Q* dans R.
|1| = 0
|u| = |1/u|
(On à enlevé l'axiome |u^n| = n*|u| jugé trop contraignant et non justifié pour définir la dissonance.)
18. Observations
:
Considérons la gamme mineur harmonique en utilisant une
échelle tempérée, avec une note supplémentaire.
Nous numérotons les notes de 1 à 8 :
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
1
|
la
|
si
|
do
|
ré
|
mi
|
fa
|
sol
|
sol#
|
la
|
9
|
4
|
9
|
9
|
4
|
9
|
4
|
4
|
L'écoute de cette gamme choque l'oreille sur la note 7. Si on augmente cette note d'un commas, la gamme paraît plus harmonieuse.
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
1
|
la
|
si
|
do
|
ré
|
mi
|
fa
|
sol+
|
sol#
|
la
|
9
|
4
|
9
|
9
|
4
|
10
|
3
|
4
|